Reuters : Le Qatar exhorte le Hamas à accepter la proposition de Trump

SadaNews - Une source bien informée a déclaré à Reuters que le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a exhorté les dirigeants du Hamas, mouvement de résistance islamique palestinien, à "réagir" à la dernière proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à la libération des otages lors de discussions à Doha lundi.

La source a indiqué que le Premier ministre qatari avait poussé le Hamas à répondre à la dernière proposition américaine, transmise par des intermédiaires, visant à parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages.

Le mouvement a annoncé hier avoir reçu certaines idées de la part des États-Unis pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza et qu'il est en train de discuter avec les intermédiaires des moyens de développer ces idées.

Plus tôt, Bassem Naim, membre du bureau politique du mouvement, avait tweeté sur sa page Telegram, comme l'a suivi Sada News : "Il est clair que nous sommes face à des idées préliminaires que le côté américain appelle une offre, et il est évident que l'objectif principal est d'aboutir à un refus de l'offre et non à un accord qui mènerait à la fin de la guerre et au retrait complet des forces ennemies ainsi qu'à un échange de prisonniers".

Il a ajouté : "Ce qui est demandé est une paix humiliante ou la poursuite de la guerre. Ils parlent de : recevoir tous les prisonniers le premier jour, et conditionnent le retrait à la formation d'un gouvernement qui satisfait Israël et à l'exécution des missions qui lui sont confiées, notamment les arrangements sécuritaires, la redéfinition du Hamas, et la recherche d'une amnistie pour les cadres et dirigeants du Hamas, et sans parler de la reconstruction, bien sûr".

Il a poursuivi : Le mouvement Hamas et les factions de la résistance sont concernés par l'aboutissement d'un accord qui met fin à la guerre et stoppe le génocide, et ouvre la voie à une solution politique qui réalise nos objectifs nationaux légitimes, mais il ne s'agit pas de signer un document de reddition humiliant. La direction du Hamas n'a pas d'empereur comme au Japon.