Accueilli par le monde arabe et international, la décision du Conseil de sécurité de lever les sanctions contre le président syrien
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Accueilli par le monde arabe et international, la décision du Conseil de sécurité de lever les sanctions contre le président syrien

SadaNews - La décision du Conseil de sécurité des Nations unies de retirer le nom du président syrien Ahmad al-Sharaa et de son ministre de l'Intérieur Anas Khattab de la liste des sanctions a été chaleureusement accueillie par le monde arabe et international.

Jordanie

Le ministère des Affaires étrangères jordanien a exprimé, aujourd'hui (vendredi), son accueil pour la décision du Conseil de sécurité, considérant que cette décision incarne la volonté de la communauté internationale visant à soutenir l'unité, la stabilité, la souveraineté et la sécurité de la Syrie.

Le ministère a réaffirmé, dans un communiqué, le soutien du royaume à la Syrie dans ses efforts de reconstruction « sur des bases garantissant son unité, sa stabilité, sa souveraineté et l'intégrité de ses territoires et de ses citoyens, préservant sa sécurité et la libérant du terrorisme ».

France

Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a invité son homologue syrien Ahmad al-Sharaa à rejoindre la coalition internationale contre l'organisation « Daech », tout en saluant la décision du Conseil de sécurité de retirer le nom du président Sharaa et de son ministre de l'Intérieur Anas Khattab des listes de sanctions internationales. Dans des déclarations aux journalistes, après leur rencontre en marge de la « Conférence climat » dans la ville brésilienne de Belém, hier (jeudi), Macron a déclaré que la Syrie « est appelée à être un partenaire complet et efficace dans notre lutte contre les groupes terroristes dans la région », ajoutant que la coopération sécuritaire entre Paris et Damas « est une nécessité pour protéger les Français », selon « la télévision syrienne ».

Le président français a fait référence aux attaques qui ont visé la capitale française Paris, en novembre (novembre) 2015, précisant : « Personne n'a oublié que les attaques qui ont été menées à Paris ont été planifiées en Syrie, et donc c'est aussi une question de sécurité pour les Français ».

Turquie

De son côté, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères turc a déclaré aujourd'hui (vendredi) qu'Ankara considère la décision du Conseil de sécurité de retirer le nom du président syrien Ahmad al-Sharaa et de son ministre de l'Intérieur Anas Khattab de la liste des sanctions comme « une étape positive contribuant à effacer le legs négatif laissé par la précédente phase sur le peuple syrien et le gouvernement actuel ». La télévision turque « TRT » a rapporté les propos du porte-parole Özgü Kılıç, indiquant que son pays continuera de soutenir les mesures « visant à lever totalement les sanctions contre la Syrie, à renforcer son intégration dans la communauté internationale, et à ouvrir la voie à la stabilité et au développement durable dans le pays ».

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, hier (jeudi), une décision proposée par les États-Unis pour retirer le nom de Sharaa de la liste des sanctions imposées aux organisations « Daech » et « Al-Qaïda », et le Conseil a également décidé de retirer le nom de Khattab de la liste.

Le Conseil de sécurité a renouvelé son engagement « au plein respect de la souveraineté de la Syrie, de son indépendance, de son intégrité territoriale et de son unité nationale », et a salué l'engagement de la Syrie à garantir l'acheminement de l'aide humanitaire de manière complète, sécurisée, rapide et sans entrave, ainsi qu'à lutter contre le terrorisme.