
Coalition éducative palestinienne : garantir le bon déroulement de l'année scolaire et protéger l'enseignement public
SadaNews - L'éducation en Palestine constitue un espace existentiel où se rencontrent la mémoire et l'identité de la nation, une plateforme pour façonner la conscience et construire la dignité, et un champ où se manifeste la résistance de l'esprit et de l'âme face à l'agression continue de l'occupation et aux attaques des colons qui visent l'homme palestinien dans son corps, son esprit et son école, et un lieu de confrontation aux tentatives d'effacement, de déplacement et d'exclusion.
C'est le monument de la résistance, et les scènes de la résistance symbolique où se tisse la conscience et se renforce l'identité nationale, et sa défense devient un devoir national urgent qui ne peut être retardé. Protéger l'éducation signifie protéger l'avenir, et protéger la conscience signifie préserver l'ensemble de la nation contre les tentatives de marginalisation, d'effacement et d'imposition de politiques discriminatoires.
La coalition affirme que les intérêts des élèves et des enseignants représentent une priorité absolue, surtout après la grande perte d'apprentissage causée par des années de guerres, de crises et de situations d'urgence. Le danger augmente avec le report continu de l'ouverture de l'année scolaire dans les écoles publiques en raison de la crise des salaires, de leur versement partiel, des retards dans les droits des enseignants et du manque de considération pour le coût de la vie, ce qui menace le bon déroulement du processus éducatif et compromet la résistance des générations. Dans ce cadre, préserver les droits des enseignants à une vie décente et à des conditions professionnelles justes est la pierre angulaire de la continuité de l'éducation, car l'enseignant est porteur de message et créateur de conscience, et pilier de la résistance de la société face aux défis de l'occupation et aux crises successives.
Quant à l'UNRWA, la continuité de ses services éducatifs est un engagement légal et international en vertu de son mandat par l'ONU et des résolutions de l'Assemblée générale, en particulier la résolution 302 adoptée en 1949 et les résolutions qui ont suivi, affirmant le devoir de l'agence envers les réfugiés palestiniens. Les écoles gérées par l'agence constituent une plateforme essentielle pour garantir le droit des élèves à l'éducation, préserver leur identité nationale, et renforcer leur conscience du droit au retour, qui est considéré comme un droit légal international garanti par le droit international des droits de l'homme et la loi sur les réfugiés. En particulier dans les camps les plus touchés comme le nord de la Cisjordanie, Jenin, et Tulkarm, où le blocus partiel et le déplacement ont perturbé le processus éducatif et compromis la continuité des écoles, aggravant ainsi la perte d'apprentissage, menaçant la stabilité de la communauté et affaiblissant le lien entre les générations et le droit au retour.
La coalition met en garde contre le fait que la continuation des conditions actuelles dans les écoles publiques, y compris le non-versement total des salaires, où les paiements variables ne couvrent pas les besoins de base, et les retards dans les droits, pourraient pousser les citoyens à se tourner vers les écoles privées. Ce changement constitue une menace directe pour l'éducation publique gratuite, et il s'agit d'une introduction à la privatisation de l'éducation et à la remise en cause du droit fondamental des élèves à bénéficier d'une éducation accessible et équitable. La coalition souligne que le bon déroulement de l'éducation et l'accès des élèves à leurs écoles est un droit fondamental pour chaque enfant palestinien, garanti par les lois nationales et les engagements internationaux, y compris le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention relative aux droits de l'enfant, et les traités de l'UNESCO concernant l'éducation et les droits de l'homme, et toute interruption ou restriction du droit à l'éducation doit être considérée comme une violation de ces droits, ce qui appelle à une action urgente pour garantir que l'éducation continue de manière régulière et sécurisée.
Il est indéniable que la retenue par l'occupation des fonds de compensation et l'imposition d'un blocus financier étouffant sur l'Autorité palestinienne constituent une forme de piraterie financière, et sont une cause fondamentale de la crise actuelle dans le secteur de l'éducation. La communauté internationale, en particulier l'UNESCO, doit faire pression sur l'occupation pour qu'elle libère les fonds de compensation, afin que l'Autorité puisse honorer ses obligations envers les enseignants et les élèves et garantir la continuité du processus éducatif de manière juste et durable.
Dans ce sens, la coalition appelle à un partenariat national responsable et efficace entre toutes les parties concernées ; le gouvernement, le syndicat des enseignants et les syndicats, la société civile, afin de formuler des solutions pratiques et durables qui garantissent le bon déroulement de l'ouverture de l'année scolaire dans les écoles publiques, la préservation de la dignité de l'enseignant, la protection des élèves, et la continuité de l'éducation publique comme levier national pour la conscience, l'identité et la résistance, tout en protégeant les droits à l'éducation légalement garantis et les droits fondamentaux de l'homme.
L'éducation en Palestine est l'échelle de la survie et le chemin de la dignité ; à travers elle, la conscience est tissée et l'identité est protégée, nous y dessinons l'horizon de l'avenir, et nous résistons aux tentatives d'effacement et d'extermination symbolique, et nous empêchons son glissement vers la privatisation et la marginalisation.

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