
La guerre à Gaza se poursuit pour le 696e jour au milieu des déplacements et des bombardements intenses
SadaNews - La guerre à Gaza a franchi, dans la nuit de lundi, son 696e jour consécutif, avec un intensification des bombardements et des démolitions de maisons dans diverses régions de la bande, notamment la ville de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.
L'occupation israélienne continue de mener des frappes aériennes sur la bande, ciblant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al-Balah, en violation flagrante des accords internationaux qui interdisent de cibler les installations médicales.
De plus, l'occupation a mené des opérations de démolition massive de maisons et d'installations résidentielles, en utilisant des robots piégés transportant environ 5 tonnes d'explosifs, notamment dans le quartier de Sheikh Radwan au nord-ouest de Gaza, le quartier d'Azaitoun au sud-est de la ville, Jabalia al-Nazla, et la région de Zarqa.
Les forces d'occupation continuent de détruire des quartiers entiers à la périphérie de la ville de Gaza, au milieu d'une vague de déplacements massifs, alors que l'armée israélienne parle d'opérations préparatoires pour occuper la ville qui abrite environ un million de Palestiniens.
Parallèlement, des véhicules militaires israéliens ont ouvert le feu dans le nord de la ville de Khan Younis, au sud de la bande, en même temps que des frappes aériennes dans la région.
Dans un contexte connexe, des médias israéliens ont fait état d'un schisme au sein du cabinet concernant un accord partiel pour la libération des otages retenus par des factions palestiniennes.
Les rapports indiquent que la plupart des ministres s'opposaient à l'accord, tandis que le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a appelé à voter contre.
De son côté, le Premier ministre de l'occupation, Benjamin Netanyahu, a confirmé que l'accord ne serait pas mis aux voix car il n'est pas inscrit à l'ordre du jour, ce qui reflète des tensions internes au sein du gouvernement israélien concernant le dossier des otages, en milieu de pressions politiques et sécuritaires croissantes.
Dans les couloirs américains, l'administration du président Donald Trump examine un plan de reconstruction de la bande après la guerre, selon une proposition qu'il avait avancée sous le nom de "Riviera du Moyen-Orient", pour construire ce que le plan décrit sur les décombres de Gaza détruite.

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