
Des organisations humanitaires appellent Israël à annuler une législation menaçant leurs activités à Gaza et en Cisjordanie
SadaNews - Des organisations humanitaires affiliées aux Nations Unies et d'autres ONG ont appelé Israël, mercredi, à revenir sur une nouvelle réglementation l'obligeant à fournir des informations sur ses employés palestiniens, ce qui menace donc leur travail.
Dans un communiqué signé par le « groupe de travail humanitaire de l’État palestinien » qui comprend un ensemble d’agences onusiennes et 200 ONG, il a été déclaré qu'Israël avait demandé de fournir « des informations personnelles sensibles » sur ses employés palestiniens avant le 9 septembre, afin d'éviter une suspension de leurs activités.
Le communiqué a précisé : « sans action urgente, les organisations humanitaires avertissent que la plupart des partenaires des organisations internationales non gouvernementales pourraient être rayés des registres d'ici le 9 septembre ou même avant, ce qui les obligerait à retirer tous leurs employés internationaux et à les empêcher de fournir une aide humanitaire vitale et salvatrice aux Palestiniens.
Cette mesure s'inscrit dans un ensemble de nouvelles conditions restrictives imposées aux ONG internationales, qui incluent également la possibilité d'imposer des sanctions pour toute critique ouverte des politiques et pratiques du gouvernement israélien. »
Selon l'Agence France-Presse, ces conditions sont imposées par Israël ; « afin d'empêcher les ONG non enregistrées dans le nouveau système d'envoyer des fournitures à Gaza ».
Le communiqué a souligné que « les autorités ont refusé en juillet de cette année les demandes de 29 ONG pour envoyer une aide humanitaire à Gaza ».
Les organisations ont déclaré : « Cette politique a déjà empêché la livraison d’aides essentielles telles que des médicaments, de la nourriture et des produits d’hygiène », tandis que « les ONG internationales fournissent un soutien vital aux organisations palestiniennes ».
Il a été souligné que « sans cette coopération, leurs opérations s'arrêteront, ce qui privera les habitants d'accès à la nourriture, aux soins médicaux, aux abris et aux services essentiels pour les protéger ».
Israël a imposé, le 2 mars dernier, un blocus strict sur la bande de Gaza, interdisant l'entrée de toute aide ou biens commerciaux, ce qui a causé une crise humanitaire.
À la fin mai, Israël a à nouveau autorisé l'entrée de quantités limitées de nourriture, distribuées par la Fondation humanitaire de Gaza financée par Israël et Washington, rejetée par les agences des Nations Unies.
Gaza, qui dépend entièrement de l'aide humanitaire, est maintenant confrontée au risque d'une « grande famine », selon l'ONU, qui estime qu'au moins 1373 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le 27 mai, alors qu'ils se dirigeaient vers des centres d'aide à la recherche de nourriture.

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