155 violations environnementales commises par l'occupation et les colons au cours du deuxième trimestre de 2025
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155 violations environnementales commises par l'occupation et les colons au cours du deuxième trimestre de 2025

SadaNews - La Commission de la qualité de l'environnement a documenté, dans son rapport trimestriel du deuxième trimestre de 2025, la commission par l'occupation israélienne et ses colons d'un total de 155 violations de l'environnement palestinien pendant la période allant d'avril à juin de cette année, dans diverses provinces du nord.

Le rapport publié aujourd'hui, mercredi, indique que les violations se répartissent sur plusieurs axes, notamment la destruction de puits d'eau, l'agression contre des réseaux de distribution et d'assainissement, le défrichage de terres agricoles, le trafic de déchets dangereux, l'agression contre le bétail et les ressources naturelles, ainsi que la création de foyers coloniaux et l'occupation de terres agricoles et pastorales.

Le rapport précise que l'occupation et ses colons ont détruit au cours du deuxième trimestre de cette année 15 puits d'eau dans les provinces de Ramallah, Hébron, Bethléem, Salfit et Tubas, ce qui a entraîné des dommages graves aux sources d'eau souterraine et a contribué à l'accélération de la désertification et à la dégradation de la biodiversité.

La Commission de la qualité de l'environnement a également enregistré 13 agressions contre des réseaux d'eau, comprenant la destruction de lignes de transport dans les régions de Naplouse, Salfit, Qalqiliya et Jéricho, et 6 agressions contre des réseaux d'assainissement, dont des cas de fuite directe des eaux usées vers des terres agricoles à Qalqiliya, Salfit et Jérusalem, ce qui constitue un risque sanitaire et une menace sérieuse pour l'environnement et la santé publique.

Selon le rapport, la Commission de la qualité de l'environnement a documenté 35 cas de destruction totale ou partielle de terres agricoles, et 45 agressions contre des arbres et la végétation, comprenant l'arrachage intentionnel d'oliviers, de vignes et d'agrumes, ainsi que des actes d'incendie et de défrichage systématiques ciblant les récoltes des citoyens.

Dans un contexte lié, le rapport mentionne 16 agressions ciblant le bétail, se traduisant par le vol de moutons, la destruction d'étables, l'interdiction pour les éleveurs d'accéder aux pâturages, et le lâcher de bétail sur les terres des citoyens pour détruire les récoltes, ce qui prédit une menace pour l'équilibre écologique dans les zones rurales et pastorales.

Le rapport a également documenté 15 cas d'accumulation de déchets et de débris, résultant des opérations de démolition menées par les forces d'occupation à Jérusalem, Salfit, Qalqiliya et Ramallah, ainsi que le trafic de déchets industriels de l'intérieur des territoires de 48 vers des zones palestiniennes ouvertes, y compris des déchets de construction, des pneus usés et des résidus d'usines, ce qui représente un danger direct pour la santé humaine et la faune.

Le rapport aborde 10 violations supplémentaires diverses commises par les forces d'occupation et leurs colons, y compris l'intrusion dans des sites archéologiques et naturels, la destruction de réseaux électriques, la fermeture des entrées de collectivités, le déversement de résidus d'huiles dans les routes, et l'agression contre les biens publics et privés dans plusieurs zones de Bethléem, Jéricho, Hébron, Salfit, Ramallah et Naplouse, dans le cadre d'une politique systématique visant à vider la terre de ses habitants.

La Commission de la qualité de l'environnement a indiqué que les agressions enregistrées ont concerné des populations et des infrastructures, y compris des réseaux électriques, des établissements de santé, des parcs publics, des sites archéologiques et naturels, confirmant que ces violations s'inscrivent dans une politique systématique ciblant l'environnement palestinien et ses ressources, et tombent sous le coup de crimes environnementaux.

Le rapport souligne que certaines de ces actions sont classées comme des crimes contre l'humanité, d'autres étant considérées comme des crimes environnementaux dans le cadre des crimes de guerre, conformément aux articles 7 et 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, notamment en ce qui concerne la destruction à grande échelle des infrastructures et le déplacement forcé des populations, comme cela s'est produit dans les camps de Jénine et de Tulkarem.