L'intensification de l'influence de la dépression aggrave les souffrances des déplacés à Gaza (vidéo)

SadaNews - Les conditions météorologiques actuelles et l'intensification de l'influence de la dépression aggravent les souffrances des déplacés à Gaza, où les vents ont détruit leurs tentes, les mettant en danger face à la noyade et aux maladies, en raison d'un manque de ressources et de l'absence de moyens de protection contre le froid et la pluie.

Les eaux ont inondé des tentes abritant des déplacés dans des zones basses, tandis que les vents ont arraché d'autres tentes, forçant ainsi des familles, dont des enfants, à se retrouver à découvert par ce temps froid.

Les dépressions ont affecté plus d'un quart de million de déplacés, sur environ 1,5 million vivant dans des tentes et des centres d'hébergement précaires qui n'offrent pas un minimum de protection.

Les déplacés font face à des conditions difficiles au milieu d'un froid glacial et de vents violents, car des milliers d'entre eux vivent dans des tentes en nylon et en tissu fin, dépourvues des moindres éléments de protection contre la pluie et les tempêtes, la plupart d'entre eux se trouvant dans des rues, des terrains de jeux, des espaces publics et des écoles, sans aucun moyen de les protéger du froid et des tempêtes.

Des vents forts et des pluies torrentielles ont causé l'inondation de plusieurs tentes de déplacés et l'envol de d'autres dans des zones dispersées de Gaza, en particulier à Khan Younis, en raison d'une dépression qui frappe la région, aggravant ainsi les souffrances de dizaines de milliers de familles palestiniennes.

De plus, plusieurs bâtiments résidentiels endommagés par des frappes israéliennes précédentes lors des mois de génocide se sont effondrés en raison des pluies et des vents.

L'absence de carburant aggrave la crise, car les familles se retrouvent incapables de garantir un moyen de chauffage face à la baisse des températures nocturnes, ce qui a eu des répercussions négatives sur de nombreux enfants, où le décès de plusieurs d'entre eux a été signalé.

Les citoyens se tournent le plus souvent vers le logement dans des bâtiments fissurés sur le point de s'effondrer en raison du manque d'options, après que l'armée d'occupation a détruit la plupart des bâtiments et a empêché l'entrée de maisons mobiles, de matériaux de construction et de reconstruction.

Depuis le début de l'influence des dépressions météorologiques sur Gaza en décembre de cette année, 17 citoyens, dont 4 enfants, ont perdu la vie, tandis qu'environ 90 % des centres d'hébergement des déplacés dont les maisons ont été détruites par Israël ont été inondés.