Le bureau de presse gouvernemental à Gaza : l'occupation a commis 969 violations de l'accord de cessez-le-feu
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Le bureau de presse gouvernemental à Gaza : l'occupation a commis 969 violations de l'accord de cessez-le-feu

SadaNews - Le bureau de presse gouvernemental à Gaza a déclaré aujourd'hui dimanche que les forces d'occupation israéliennes avaient commis 969 violations de l'accord de cessez-le-feu depuis son entrée en vigueur le 10 octobre dernier jusqu'au 28 décembre courant, entraînant la mort de 418 Palestiniens et blessant 1141 autres.

Le bureau a précisé dans un communiqué de presse que les violations comprenaient 298 crimes de tirs directs visant des civils, 54 crimes d'invasion effectués par des véhicules militaires à l'intérieur des zones résidentielles, en plus de 455 crimes de bombardement et de ciblage de citoyens et de leurs maisons.

Les violations comprenaient également 162 crimes de démolition et de destruction touchant des maisons, des institutions et des bâtiments civils, ainsi que 45 cas d'arrestations illégales effectuées par les forces d'occupation israéliennes.

Aides inférieures à la moitié

Le communiqué a souligné que les autorités d'occupation n'ont pas respecté le minimum des quantités d'aide convenues dans le protocole humanitaire annexé à l'accord, avec seulement 19 764 camions entrant dans la bande de Gaza sur les 48 000 prévus pour être introduits au cours de 80 jours, soit une moyenne de 253 camions par jour sur 600 prévus, représentant un taux de respect ne dépassant pas 42%.

Pour les cargaisons de carburant, seulement 425 camions sont arrivés sur les 4 000 qui étaient prévus selon l'accord, avec une moyenne de 5 camions par jour sur 50, soit un taux de respect d'environ 10%, laissant les hôpitaux, boulangeries et stations d'eau et d'égouts dans un état de quasi-paralysie.

Crise de logement aggravée par les tempêtes

Le bureau de presse a averti de l'aggravation de la crise du logement, accusant l'occupation israélienne de fermer les passages à l'entrée des tentes, logements mobiles, caravanes et matériaux pour l'hébergement, en violation des clauses de l'accord humanitaire.

Il a souligné que cette politique, coïncidant avec les dépressions atmosphériques et l'entrée dans la saison hivernale, a entraîné l'effondrement de 49 maisons et bâtiments endommagés, ce qui a conduit à la mort de 20 personnes qui s'étaient réfugiées à l'intérieur après avoir perdu leurs maisons d'origine.

Deux enfants sont également morts de froid intense dans les tentes des déplacés, et plus de 127 000 tentes sont hors service, ne fournissant pas le minimum de protection à plus de 1,5 million de déplacés.

Trois personnes restent portées disparues sous les décombres de bâtiments qui se sont effondrés à cause des dépressions et avaient précédemment subi des bombardements.

Appel à la communauté internationale

Le bureau a confirmé que la poursuite de ces violations constitue "une évasion dangereuse du cessez-le-feu" et une tentative d'imposer une équation humanitaire basée sur "la soumission, la famine et le chantage", tenant l'occupation pleinement responsable de la détérioration de la situation humanitaire.

Le communiqué a appelé la communauté internationale, les Nations Unies, le président américain Donald Trump, et les parties prenantes de l'accord à obliger Israël à respecter pleinement ses engagements, à garantir la protection des civils, à assurer un flux immédiat et sécurisé des aides et des carburants, et à introduire les matériaux nécessaires pour gérer la catastrophe humanitaire dans la bande.

La guerre israélienne contre Gaza, depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 71 000 martyrs et 171 000 blessés palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et a causé des destructions massives, avec un coût de reconstruction estimé par les États-Unis à environ 70 milliards de dollars.