Trump rencontre al-Chaar à la Maison-Blanche à la fin d'une année décisive pour la Syrie sur fond de gel de la loi César
SadaNews - Le président syrien, Ahmad al-Chaar, a rencontré le président américain, Donald Trump, à la Maison-Blanche lundi, avec la fin d'une année décisive pour al-Chaar, au cours de laquelle il a déployé des efforts pour mettre fin à l'isolement international de la Syrie. Cette année a marqué un tournant majeur pour le président syrien au cours de la phase transitoire; al-Chaar était encore récemment le chef d'un groupe d'opposition armée, qui a finalement conduit à la fin de la domination de la famille Assad sur le pays.
Al-Chaar est arrivé à la Maison-Blanche pour la première visite d'un président syrien, six mois après leur première rencontre à Riyad en mai dernier, médiée par le prince Mohammed ben Salmane, héritier présomptif saoudien. Au cours de cette rencontre, Trump a annoncé qu'il allait lever les sanctions américaines contre la Syrie qui perdurent depuis des décennies.
Le président syrien est arrivé à la Maison-Blanche sans faire de bruit, contrairement aux visites des dirigeants étrangers. Il est entré par une entrée latérale, invisible aux journalistes, au lieu de la porte principale de l'aile ouest où l'attendaient les caméras.
La rencontre entre al-Chaar et Trump intervient seulement quelques jours après l'annonce par Washington que le président syrien n'était plus sur la liste des terroristes.
Suspension de la loi César
Le département du Trésor américain a annoncé le gel partiel des sanctions imposées par la "loi César" sur la Syrie pour une durée de 180 jours, en rapport avec la rencontre entre Trump et al-Chaar à la Maison-Blanche.
Le département a ajouté que cette mesure remplace une exemption précédente émise le 23 mai, en soulignant que cette exemption ne s'appliquera pas à certaines transactions impliquant la Russie et l'Iran.
Le département a déclaré l'engagement de l'administration Trump à poursuivre l'allègement des sanctions contre la Syrie. Selon la nouvelle décision, l'imposition de sanctions à la Syrie sera suspendue, à l'exception des transactions en cours avec la Russie et l'Iran et de tout ce qui concerne le transport de marchandises, de technologies, de logiciels ou d'argent et services russes ou iraniens.
Évolution des alliances en Syrie
Al-Chaar (42 ans) a pris le pouvoir en Syrie à la fin de l'année dernière, après que des groupes d'opposition armée sous sa direction aient lancé une attaque rapide depuis une poche qu'ils contrôlaient dans le nord-ouest de la Syrie, réussissant en quelques jours à renverser Bachar el-Assad le 8 décembre 2024.
Depuis lors, les alliances syriennes évoluent à un rythme incroyable, s'éloignant des principaux alliés d'Assad, l'Iran et la Russie. Il est probable que la sécurité soit au cœur des priorités de la réunion prévue aujourd'hui.
Les États-Unis médiatisent des pourparlers entre la Syrie et Israël concernant un accord de sécurité potentiel. L'agence de presse "Reuters" a rapporté que les États-Unis prévoient d'établir une présence militaire dans une base aérienne à Damas. La Syrie est également censée rejoindre la coalition dirigée par les États-Unis pour lutter contre l'organisation "État islamique", et cela pourrait être officiellement annoncé lors de la réunion à la Maison-Blanche lundi.
Trump a déclaré aux journalistes à la Maison-Blanche plus tôt qu'un "progrès significatif" avait été réalisé dans le dossier syrien. Il a ajouté : "Je pense qu'il (al-Chaar) s'en sort bien. C'est une région complexe, et c'est un homme fort, mais je m'entends très bien avec lui".
Après la rencontre entre Trump et al-Chaar à Riyad en mai dernier, le président américain a annoncé qu'il lèverait toutes les sanctions imposées à la Syrie. Cependant, les sanctions les plus sévères, celles connues sous le nom de "loi César", ne peuvent être levées qu'avec l'approbation du Congrès.
La Maison-Blanche et le département d'État ont exprimé leur soutien à l'abrogation de la loi avant la fin de 2025, mais des experts indiquent que la récente fermeture du gouvernement américain pourrait affecter le calendrier de cette mesure. Al-Chaar devrait plaider vigoureusement pour l'abrogation de la loi, un geste qui aiderait à relancer les investissements mondiaux dans un pays dévasté par la guerre pendant 14 ans. La "Banque mondiale" estime que la reconstruction nécessitera plus de 200 milliards de dollars.
La cohésion du tissu social syrien a récemment été mise à l'épreuve; des violences ont causé la mort de plus de 2500 personnes depuis la chute d'Assad, approfondissant les blessures de la guerre civile et soulevant des questions sur la capacité des nouvelles autorités à gouverner tous les Syriens.
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