Pour la première fois.. l'Algérie révèle un complot pour bombarder la conférence d'annonce de l'État de Palestine

SadaNews - Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé qu'il y avait un plan de bombardement du Palais des Nations à Alger lors de l'accueil de l'événement d'annonce de la création de l'État palestinien en 1988.

Cela a été déclaré lors d'un discours devant les hauts commandants de l'armée algérienne, au siège du ministère de la Défense nationale, diffusé à la télévision officielle la nuit dernière.

Tebboune, soulignant la position de son pays sur la question palestinienne, a déclaré : ici en Algérie, l'annonce de la création de l'État palestinien a eu lieu malgré les dangers présents à l'époque.. et vous, officiers de l'armée, savez ce qui était en cours contre l'Algérie, y compris le bombardement du Palais des Nations, sans mentionner l'entité qui a planifié ce bombardement.

Le 15 novembre 1988, l'Algérie a accueilli au Palais des Nations de la capitale, la neuvième session du Conseil national palestinien, lors de laquelle le président défunt Yasser Arafat a proclamé la création de l'État palestinien.

Pour la première fois, l'Algérie annonce officiellement, par la voix de son président, qu'il y avait un plan de bombardement du lieu de la cérémonie de proclamation de l'État palestinien.

Au cours des années passées, des plateformes non officielles ont relayé des informations suggérant qu'Israël avait planifié le bombardement du Palais des Nations en Algérie au moment de l'annonce de la création de l'État palestinien en 1988, à l'aide d'avions de chasse, mais l'armée algérienne a déjoué le plan en déployant un système de défense aérienne et des équipements radar avancés, avec des chasseurs interceptant aux limites de l'espace aérien.

Dans ce contexte, Tebboune a affirmé que l'Algérie a accompli son devoir envers la Palestine, en agissant par conscience et soutien de la justice, ayant accueilli la direction palestinienne, dirigée par Yasser Arafat, lorsque la situation s'est intensifiée en 1982.

Il a souligné qu'en dépit de cette menace, l'Algérie n'a pas reculé ni fait de compromis car sa conscience est avec la Palestine.

Il a ajouté que la position de l'Algérie envers la Palestine n'a pas changé et ne changera pas, malgré notre amitié avec certains pays qui ont une politique totalement opposée.

Le président algérien a de nouveau qualifié la guerre israélienne à Gaza de génocide, commis pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, devant les yeux du monde.

Il a également confirmé que la seule solution au conflit est la création d'un État de Palestine indépendant sur les frontières de 1967, avec comme capitale Jérusalem.