L'occupation transfère des militants de la "Flotte de la Résistance" au port d'Ashdod en prévision de leur expulsion
Dernières actualités

L'occupation transfère des militants de la "Flotte de la Résistance" au port d'Ashdod en prévision de leur expulsion

Suivi de SadaNews - L'inquiétude mondiale grandit concernant les militants qui ont été arrêtés près des côtes de la bande de Gaza par l'occupation israélienne, après s'être approchés des côtes de Gaza, dans la Flotte de la Résistance maritime, qui a quitté avec des dizaines de navires chargés d'aide humanitaire et de secours, dans le but de briser le siège de Gaza.

Depuis hier soir, l'occupation israélienne retient un certain nombre de militants qui se trouvaient à bord des navires interceptés, selon des rapports hébreux, l'occupation a intercepté au moins 40 navires de la Flotte de la Résistance mondiale.

Suite à cela, de nombreux pays arabes et occidentaux ont condamné l'interception de la flotte, y compris des factions et des institutions palestiniennes.

Lire aussi : large condamnation mondiale après l'interception de la Flotte de la Résistance par "Israël"

Le mouvement Hamas a déclaré que "l'interception par l'armée d'occupation de la Flotte de la Résistance et l'arrestation des militants constituent de la piraterie et du terrorisme, et nous demandons à la communauté internationale de prendre ses responsabilités en condamnant la piraterie de l'occupation et en prenant des mesures urgentes pour protéger les solidaires et leurs navires".

Pour sa part, le mouvement Jihad islamique a considéré que "l'agression contre la Flotte de la Résistance est de la piraterie maritime et une violation flagrante des conventions internationales et humanitaires, et l'occupation est pleinement responsable de la sécurité des participants à la Flotte de la Résistance".

De son côté, le Club des prisonniers palestiniens a affirmé que "l'arrestation par l'occupation des solidaires de la 'Flotte de la Résistance' est une agression contre la voix des libéraux dans le monde et constitue une politique systématique adoptée par l'occupation depuis des décennies, par divers moyens, parmi lesquels des opérations de meurtre, et les exemples les plus notables en sont le meurtre de la militante américaine Rachel Corrie, écrasée par une pelleteuse militaire israélienne à Gaza en 2003, et le meurtre de la militante américano-turque Aïcha Nour, tuée par des balles de l'armée d'occupation dans la ville de Beta/Naplouse en septembre 2024.

Le club a ajouté : "Nous saluons les solidaires arrêtés en tant que voix libre soutenant le droit palestinien, nous demandons à la communauté internationale de prendre ses responsabilités et de porter le message de ces solidaires en exerçant des pressions effectives pour mettre fin à l'extermination et briser le siège imposé à notre peuple à Gaza.

Un des militants a enregistré une vidéo dans laquelle il demande à son gouvernement d'intervenir pour le libérer après son enlèvement par l'occupation pendant sa participation à la Flotte de la Résistance mondiale.

De plus, un grand nombre de villes à travers le monde ont connu d'importantes manifestations populaires, en protestation et en refus de l'interception des navires de la résistance.

À lire : Manifestations dans des villes européennes suite à l'interception de la Flotte de la Résistance par l'occupation

Dans ce contexte, le ministère des affaires étrangères de l'occupation a annoncé qu'il procéderait à l'expulsion de tous les militants qui se trouvaient à bord des navires de la "Flotte de la Résistance mondiale" interceptés par la marine vers des pays européens.
Un communiqué du ministère sur la plateforme X indique que "les procédures d'expulsion des passagers de la Flotte de la Résistance vers l'Europe" commenceront, et cette annonce est survenue après l'interception des navires.

Des sources hébraïques ont également indiqué que des centaines de participants arrêtés sont transférés collectivement au port d'Ashdod, en préparation des procédures d'"expulsion volontaire" ou par la voie judiciaire qui pourrait conduire à leur expulsion forcée vers leurs pays d'origine.

Il a été ajouté que quatre navires de la flotte étaient en panne en mer en raison de défaillances techniques et de problèmes de moteur, signalant un risque d'arrêt ou de remorquage si ils ne pouvaient pas retourner ou continuer à naviguer.
En même temps, l'armée, la marine et les commandos maritimes effectuent d'importantes opérations de ratissage en mer pour s'assurer qu'il n'y a pas d'essais de navires ayant réussi à s'approcher des côtes de Gaza ou d'entrée de militants dans ce qu'Israël considère comme "la zone maritime assiégée".

Pour sa part, le Centre juridique Adala a déclaré qu'il représenterait les militants participant à la "Flotte de la Résistance" devant les autorités israéliennes, et contesterait leur détention illégale prévue.
Le Centre a demandé aux autorités israéliennes de mettre immédiatement fin aux interceptions illégales et de permettre à la flotte d'atteindre Gaza, en garantissant la libération immédiate de tous les détenus et détenues, et le retour des navires et des aides saisies.

Le Centre a souligné la nécessité de permettre aux participants d'acheminer l'aide humanitaire vers Gaza sans aucune entrave, insistant sur le fait que la poursuite des interceptions constitue une violation flagrante du droit international et des droits de l'homme.

Il convient de mentionner que les organisateurs de la flotte ont indiqué que plusieurs navires continuent de naviguer en direction de Gaza.

Par ailleurs, des militants ont publié des appels mondiaux pour une grève générale demain vendredi "en rejet de l'attaque contre la Flotte de la Résistance mondiale et sa répression, et en solidarité avec Gaza qui fait face à une guerre d'extermination depuis deux ans".