
Comment des responsables israéliens ont réagi à la proposition de Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza ?
SadaNews - Plusieurs responsables israéliens ont réagi à la proposition du président américain, Donald Trump, visant à mettre fin à la guerre à Gaza, juste avant la rencontre prévue entre lui et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche, lundi prochain.
Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a exprimé sa "confiance" en Netanyahu pour représenter les intérêts israéliens comme cela est requis dans les négociations avec Trump. Il a ajouté : "Après deux ans de guerre, l'intérêt national d'Israël est de mettre fin à la guerre et d'atteindre ses objectifs".
Le ministre des Finances, l'extrémiste Bezalel Smotrich, a posé trois conditions à Netanyahu pour mettre fin à la guerre, qui incluent : "l'absence d'implication de l'Autorité palestinienne, l'élimination de Hamas et un désarmement réel, ainsi que l'imposition de la souveraineté en Judée et Samarie (Cisjordanie occupée) sans la création d'un Etat palestinien".
De son côté, le ministre de la Sécurité nationale, l'extrémiste Itamar Ben Gvir, a déclaré à Netanyahu : "Vous n'avez pas de mandat pour mettre fin à la guerre sans la défaite absolue de Hamas".
Le président du parti "Degel HaTorah", Moshe Gafni, a dit : "Notre position soutient la fin de la guerre et le retour des otages".
Le chef de l'opposition, Yair Lapid, a déclaré : "J'ai informé l'administration américaine aujourd'hui que Netanyahu a un filet de sécurité pour conclure un échange de prisonniers et mettre fin à la guerre", en soulignant qu'il "a une majorité à la Knesset et une majorité dans le pays, il n'est donc pas nécessaire de s'exciter pour les menaces vides de Ben Gvir et Smotrich".
Dans ce contexte, il existe une perception dominante parmi l'entourage de Netanyahu selon laquelle Israël sera amené à faire des concessions douloureuses dans le cadre du plan de Trump, où l'on s'attend à ce qu'il soit demandé d'impliquer l'Autorité palestinienne d'une manière ou d'une autre dans une tentative de mobiliser des pays arabes pour un effort régional en vue d'implémenter le règlement, tout en faisant peser une forte pression de Washington sur le Qatar pour convaincre Hamas d'accepter de libérer tous les prisonniers israéliens en une seule fois ; selon ce qu'a rapporté la chaîne 12 israélienne samedi soir.
Les principes de la proposition de Trump stipulent que la guerre doit cesser immédiatement, Hamas devant libérer les prisonniers israéliens dans les 48 heures en échange de la libération par Tel Aviv de centaines de prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité, ainsi qu'un retrait progressif de l'armée des territoires de la bande de Gaza, le tout sous garantie américaine avant de procéder aux dispositions pour le lendemain de la fin de la guerre.
Le plan de Trump pour le lendemain de la fin de la guerre prévoit la formation d'un gouvernement de transition technocratique à Gaza en coopération américano-arabe, jusqu'à ce que les réformes soient complétées au sein de l'Autorité palestinienne, avec la formation de forces de police palestiniennes par des entités internationales pour assumer la responsabilité de la sécurité.
En outre, Trump demandera à Netanyahu de ne pas annexer de terres à Gaza et de transférer progressivement les terres contrôlées par l'armée aux forces locales et internationales qui prendront le contrôle, ainsi que de créer une voie vers un État palestinien et de commencer un dialogue politique direct entre Israël et les Palestiniens ; selon ce qu'a rapporté la chaîne 12.

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