
Kuwait : Retrait de la nationalité de 365 personnes
SadaNews - Les autorités koweïtiennes ont annoncé le retrait de la nationalité de 365 personnes, y compris l'ancien arbitre international Saad Kmeil, l'un des noms les plus en vue de l'arbitrage sportif en Asie, dans le cadre d'une campagne de révision des dossiers de nationalité.
Cette décision a été publiée à travers quatre décrets officiels et une décision ministérielle, avec les décrets incluant le retrait de la nationalité de 357 personnes, tandis que la décision ministérielle concernait 6 personnes et ceux ayant obtenu la nationalité par leur intermédiaire, en vertu de l'article (21 bis A) de la loi sur la nationalité koweïtienne de 1959.
Cet article stipule que la nationalité peut être retirée si elle a été accordée sur la base de fraude ou de déclarations mensongères ou de certificats incorrects, avec la possibilité d'inclure les dépendants du titulaire de la nationalité dans la décision. Cette mesure fait partie d'une large campagne qui a débuté en août 2024, entraînant le retrait de la nationalité d'environ 50 000 personnes jusqu'en août 2025, selon des rapports médiatiques.
L'arbitre international Saad Kmeil, connu pour avoir officié le match pour la troisième place de la Coupe du monde 2002 entre la Corée du Sud et la Turquie, ainsi que la finale de la Coupe d'Asie 2007 entre la Chine et le Japon, fait partie des noms qui ont suscité la surprise. Kmeil a été nommé meilleur arbitre asiatique en 1997, ce qui en fait une figure emblématique du sport dans la région.
La campagne, dirigée par le cheikh Fahd Youssef Al-Sabah, Premier Vice-Président du Conseil des ministres et Ministre de l'Intérieur et de la Défense, vise à "protéger l'identité nationale" par la révision de tous les dossiers de nationalité en utilisant des technologies biométriques avancées, telles que des tests ADN et la numérisation de l'iris. Cependant, ces mesures ont suscité des critiques internationales, car des organisations de défense des droits comme "Human Rights Watch" les qualifient d'aggravant la crise des apatrides, en particulier parmi les femmes et les communautés marginalisées.
Les personnes touchées par le retrait de la nationalité font face à de grands défis, y compris la perte de droits fondamentaux tels que l'accès aux soins de santé, à l'éducation et à l'emploi dans le secteur public, en plus du gel de leurs comptes bancaires et de l'annulation de leurs permis de conduire.
Les autorités ont accordé une période de grâce de quatre mois à partir du 19 juillet 2025 aux personnes dont la nationalité a été retirée en vertu de la clause "services exceptionnels" pour régulariser leur situation, avec un délai d'un an pour obtenir un passeport étranger ou un statut de résident légal.

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