Division au sein de la direction israélienne sur Gaza.. Zameer s'oppose au plan de Netanyahu

SadaNews - Les regards des milieux politiques et sécuritaires en Israël se tournent, ce mardi, vers la réunion imminente du gouvernement israélien, au cours de laquelle le chef d'état-major de l'armée d'occupation, Eyal Zameer, devrait présenter une évaluation du coût du maintien d'une présence militaire israélienne à long terme dans la bande de Gaza.

Selon ce qu'a rapporté le journal "Yediot Aharonot", des sources israéliennes ont indiqué que Zameer s'oppose fermement à l'exécution d'une nouvelle manœuvre terrestre ou à l'adoption d'un plan d'expansion supplémentaire à l'intérieur du secteur, affirmant qu'une telle étape épuiserait les forces de l'armée sans obtenir de résultats tangibles.

Les estimations militaires indiquent que la mise en œuvre d'une opération militaire intensive à Gaza pourrait s'étendre sur des mois et nécessiterait l'engagement d'au moins six brigades de combat dans les bastions du mouvement Hamas à l'ouest de la ville de Gaza, qui n'ont pas connu d'activité militaire israélienne depuis près d'un an.

Cette position intervient alors que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, menace d'une escalade majeure, pouvant aller jusqu'à lancer une opération militaire d'envergure visant à prendre le contrôle total de la bande de Gaza, cela dans un contexte de blocage des négociations indirectes pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers, qui ont atteint une impasse, selon la chaîne 12 israélienne.

Le journal a également rapporté que des sources proches de Netanyahu ont affirmé que la décision concernant l'occupation totale du secteur palestinien est quasiment prise, soulignant que les opérations incluraient également des zones où des otages sont retenus, ajoutant que si Zameer refuse ce plan, "il peut démissionner".

En revanche, le journal "Maariv" a rapporté des sources d'une autre nature niant que Netanyahu ait pris une décision finale concernant la poursuite des opérations à Gaza, considérant que ce qui est en cours n'est que des fuites qui ne reflètent pas encore une position officielle.