Netanyahu : Il faut autoriser un minimum d'aide à entrer à Gaza pour atteindre les objectifs de la guerre
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Netanyahu : Il faut autoriser un minimum d'aide à entrer à Gaza pour atteindre les objectifs de la guerre

SadaNews - Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré ce dimanche soir qu'il fallait autoriser un minimum d'aide à entrer dans la bande de Gaza pour atteindre les objectifs de la guerre.

Ces propos ont été tenus par le Premier ministre israélien lors d'une visite à la base aérienne de "Ramon" en compagnie de son ministre de la Sécurité Israël Katz et du commandant de l'armée de l'air Tomer Bar, selon un communiqué de son bureau.

Netanyahu a déclaré : "Nous éliminerons le Hamas ; pour atteindre cet objectif, ainsi que pour libérer nos otages, nous progressons dans le combat et nous engageons des négociations".

Il a ajouté que "quel que soit le chemin que nous choisissons, nous devrons continuer à autoriser l'entrée d'un minimum d'aide humanitaire", affirmant qu'Israël "l'a fait jusqu'à présent".

Alors que la famine et la malnutrition dans la bande de Gaza ont coûté la vie à des centaines de personnes, Netanyahu a mentionné que "les Nations Unies inventent des excuses et mentent sur l'État d'Israël. Elles disent : 'Nous ne permettons pas l'entrée de l'aide humanitaire', mais nous leur permettons".

En réponse à un mandat d'arrêt international émis contre lui, l'accusant de crimes de guerre à Gaza, Netanyahu a déclaré : "Il existe des corridors sûrs. Ils ont toujours existé, mais aujourd'hui ils sont devenus officiels".

Il a réitéré en disant : "Nous continuerons à combattre jusqu'à ce que nous atteignions tous les objectifs de notre guerre ; jusqu'à la victoire complète".

Cela survient alors que les hôpitaux de Gaza souffrent d'une grave pénurie de médicaments et de fournitures, et d'un effondrement presque total de leurs capacités diagnostiques et thérapeutiques.

La guerre a fait plus de 203 000 martyrs et blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, avec plus de 9 000 disparus, en plus de centaines de milliers de personnes déplacées et d'une famine ayant coûté la vie à beaucoup.