Organisations de la société civile : La visée des institutions internationales est une continuation du crime de génocide dans la bande de Gaza
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Organisations de la société civile : La visée des institutions internationales est une continuation du crime de génocide dans la bande de Gaza

SadaNews - Le Réseau des organisations de la société civile palestinienne a exprimé sa vive indignation face aux récentes mesures israéliennes visant à restreindre ou suspendre les activités des organisations humanitaires internationales opérant en Palestine, notamment dans la bande de Gaza, à un moment où les populations civiles vivent une crise humanitaire et sanitaire sans précédent.

Dans un communiqué, le réseau a fait remarquer que cette mesure israélienne s'inscrit dans une politique plus large visant à poursuivre le crime de génocide en resserrant l'étreinte du blocus et en régulant l'entrée de l'aide à la bande de Gaza au milieu d'une catastrophe humanitaire vécue par les personnes déplacées, avec la propagation de maladies épidémiques et un manque crucial de nourriture et de fournitures médicales. Cette situation n'est pas dissociable des efforts agressifs de l'occupation en Cisjordanie et à Jérusalem pour étouffer les éléments les plus basiques de la vie par le biais d'exécutions et de meurtres quotidiens, en intensifiant la construction coloniale et les campagnes de nettoyage ethnique, tout en visant les camps afin de restructurer la conscience collective et de travailler à la suppression du droit au retour, après le vote sur la loi de coupure des approvisionnements, y compris l'eau, le carburant et l'électricité, au siège principal de l'UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés), ainsi que sur les institutions de la société civile palestinienne, comme cela s'est produit avec l'Union des Comités de Travail agricole et la Banque des Semences dans le gouvernorat d'Hébron au cours des dernières semaines.

Le réseau a affirmé que les besoins humanitaires croissants nécessitent d'augmenter et de faciliter le niveau des interventions humanitaires, plutôt que de poser des obstacles. Il a rappelé que le travail humanitaire et sanitaire est protégé par le droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève, qui obligent la puissance occupante à faciliter l'accès à l'aide humanitaire et à garantir la continuité des services de santé et humanitaires sans entrave.

Il a ajouté que toute mesure susceptible de restreindre ou d'entraver les opérations des institutions humanitaires et sanitaires risque de mettre en danger la vie des malades et des blessés, de compromettre le droit fondamental à la santé et d'augmenter la souffrance des civils, en particulier des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Le Réseau des organisations de la société civile palestinienne a souligné que les institutions internationales et leurs partenaires agissent selon les principes de neutralité et d'indépendance, appelant à garantir la protection du travail humanitaire, des institutions humanitaires et des travailleurs qui y œuvrent, ainsi qu'à s'abstenir de prendre des mesures collectives qui entravent la fourniture de services humanitaires, et à permettre aux institutions humanitaires d'exercer leur rôle sans intervention ni restrictions arbitraires.

Il a déclaré que les récentes mesures du gouvernement d'occupation ont prouvé qu'il n'avait pas renoncé à ses efforts systématiques pour soumettre la société palestinienne à des conditions de vie visant à la détruire complètement ou partiellement.

Le Réseau des organisations de la société civile palestinienne a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et les parties concernées à assumer leurs responsabilités légales et morales pour garantir l'accès des services de santé et humanitaires à tous les civils sans exception, et à mettre fin au système de contrôle israélien sur le peuple palestinien, en tenant les responsables de ces violations atroces du droit humanitaire et du droit international humanitaire pour responsables.