Rapport : Washington estime que l'assassinat de "Tabtabai" était la dernière opération majeure au Liban

SadaNews - Un responsable américain a déclaré que l'administration du président Donald Trump pense que l'assassinat du chef militaire du Hezbollah (Haitham Tabtabai) a retardé une opération israélienne majeure au Liban, et qu'il a offert à Israël une marge de manœuvre politique, selon Axios.

Selon le site, l'administration Trump estime que la reprise de la guerre par Israël n'est pas envisageable dans les semaines à venir.

Axios a précisé que la vision de Washington est de créer une zone économique Trump le long de la frontière dégagée du Hezbollah, notant que toutes les parties "s'accordent sur l'objectif de désarmer le parti".

Le site américain a rapporté de sources informées qu'une réunion hier mercredi, à Naqoura, dans le sud du Liban, entre des diplomates libanais et israéliens s'est concentrée sur la familiarisation des deux parties, tout en abordant la question de la coopération économique, en particulier en ce qui concerne la reconstruction.

Alors que le site rapportait des "espoirs" d'un responsable américain que la réunion contribue à apaiser les tensions entre Israël et le Liban, il a précisé que les deux parties avaient convenu de se rencontrer à nouveau avant le début de l'année et de parvenir à des propositions économiques pour établir la confiance.

Ont participé à la réunion de Naqoura l'envoyée américaine Morgan Ortagus, l'ancien ambassadeur libanais Simon Karam, ainsi que le directeur senior des affaires étrangères au Conseil de sécurité nationale israélien, Yuri Resnik.

La réunion d'hier a été marquée par des discussions techniques militaires pour suivre le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, au milieu de tensions entre les deux parties concernant la nature des réunions et leurs objectifs.

De son côté, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël avait confirmé l'inévitabilité du désarmement du Hezbollah et l'accord sur l'élaboration d'idées pour une coopération économique potentielle.

Le bureau a prétendu que la réunion de ce qu'on appelle "le comité de surveillance du cessez-le-feu" s'était tenue dans une atmosphère positive et avait vu la formulation d'idées pour une coopération économique potentielle, et les deux parties avaient convenu de poursuivre le dialogue.