Turquie : la force internationale à Gaza doit établir un cessez-le-feu et garantir l'acheminement de l'aide humanitaire
SadaNews - Le ministère turc de la Défense a déclaré que la priorité sur laquelle Ankara se concentre concernant la force de stabilisation internationale envisagée pour être déployée dans la bande de Gaza est d'assurer la mise en place d'un cessez-le-feu et le transport des besoins urgents de sa population.
Un responsable militaire, en réponse aux questions des journalistes lors d'un point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense, jeudi, sur la participation de la Turquie à la force de stabilisation à Gaza, a déclaré que son pays continuait de contribuer "de manière constructive et principielle aux initiatives internationales qui garantissent la poursuite du cessez-le-feu à Gaza et sa reconstruction".
Il a ajouté qu'"dans ce contexte, il est essentiel que le Centre de coordination civilo-militaire, établi sous la direction des États-Unis, fonctionne sur la base du droit international et des principes humanitaires, afin d'assurer l'acheminement de l'aide humanitaire de manière continue et sécurisée".
Priorités de la force internationale
Il a poursuivi en déclarant que "notre priorité concernant la force de stabilisation internationale, qui sera mise en place sous l'égide des Nations Unies, est de répondre aux besoins urgents des civils de la région et de mettre en place des garanties internationales pour assurer la continuité du cessez-le-feu".
La Turquie est l'un des pays médiateurs dans l'accord de cessez-le-feu, conformément à la déclaration de principes signée lors du sommet de Charm el-Cheikh pour la paix, le mois dernier, avec les États-Unis, l'Égypte et le Qatar, et a contribué aux efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement "Hamas" avec les trois pays.
La Turquie aspire à participer à la force de stabilisation internationale à Gaza, mais Israël refuse catégoriquement sa participation.
Le responsable militaire turc a déclaré que "nous réaffirmons, une fois de plus, la nécessité pour la communauté internationale de partager la responsabilité concernant la poursuite du cessez-le-feu et l'acheminement de l'aide humanitaire aux Palestiniens, et de se préparer à soutenir tout effort constructif qui contribuerait à la paix et à la stabilité régionales".
Discussions égypto-turques
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a indiqué, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Badr Abdel Atti, mercredi soir, après leurs discussions à Ankara, qu'il avait abordé avec Abdel Atti la question de la force de stabilisation internationale et un éventuel projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant Gaza.
Fidan a déclaré : "Dans la période à venir, il y a un besoin de clarifier le mandat de la force de stabilisation internationale sur le terrain, et de la même manière, les cadres juridique et politique pour le comité de la Palestine et le Conseil de la paix, qui devraient gérer Gaza, doivent être définis clairement".
Il a ajouté : "Nous poursuivons nos consultations continues et intensives sur ces questions avec les pays participants au processus, en particulier l'Égypte".
Pour sa part, Abdel Atti a confirmé que "s'assurer de l'engagement des deux parties (Israël et 'Hamas') envers l'accord de cessez-le-feu à Gaza ne pourra être réalisé qu'en présence de la force de stabilisation internationale", soulignant que la décision qui sera prise par le Conseil de sécurité concernant la bande de Gaza "sera d'une grande importance, et elle doit être formulée avec soin".
Il a déclaré qu'il "est nécessaire de définir avec précision les mandats des entités qui seront créées dans le cadre du projet de résolution du Conseil de sécurité", exprimant l'espoir que "l'accord sur la résolution soit atteint et qu'elle soit adoptée le plus tôt possible".
Les deux ministres ont souligné la nécessité de consolider le cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de passer à la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump.
Ils ont souligné que le "projet de résolution américain doit être réalisable sur le terrain, et il doit être formulé avec précision et soin, afin de respecter les droits du peuple palestinien à l'avenir".
Abdel Atti et Fidan, qui ont présidé la première réunion du groupe de travail égypto-turc à Ankara, mercredi, ont examiné les préparatifs en cours pour organiser la "Conférence internationale du Caire sur la reconstruction et le relèvement rapide dans la bande". Abdel Atti a également exprimé l'espoir de l'Égypte de voir une participation turque active à cette conférence, contribuant à mobiliser les efforts internationaux pour soutenir la reconstruction de la bande.
Les deux ministres ont insisté sur l'attachement de leurs pays à une solution à deux États sur la base des frontières du 4 juin 1967, et à un refus de toute tentative de modifier le statut juridique ou d'imposer de nouveaux faits sur le terrain.
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