L'Union des chambres de commerce demande une action internationale urgente pour rouvrir le poste frontière de Karama.
Économie locale

L'Union des chambres de commerce demande une action internationale urgente pour rouvrir le poste frontière de Karama.

SadaNews - L'Union des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture palestiniennes a appelé la communauté internationale à agir immédiatement pour reprendre le travail de manière urgente et complète au poste frontière de Karama, facilitant le transport commercial entre la Palestine, le Royaume hachémite de Jordanie et le monde arabe.

L'union a précisé dans un communiqué de presse publié aujourd'hui, jeudi, que le poste frontière de Karama constitue la principale artère du commerce extérieur palestinien, et le point de passage commercial le plus important reliant la Palestine au monde extérieur, en particulier au monde arabe.

Elle a affirmé que la fermeture prolongée du poste frontière et l'arrêt total du transport commercial ont causé d'importants dommages à l'économie palestinienne, en raison de l'interruption des approvisionnements en matières premières et en intrants de production, de la baisse des opérations de production, de la faiblesse de la compétitivité des produits palestiniens sur les marchés locaux et étrangers, ainsi que d'une pénurie de biens essentiels, d'une hausse des prix et d'une charge supplémentaire pour les consommateurs.

Le communiqué a également indiqué que la fermeture du poste frontière a entravé les opérations d'exportation des produits palestiniens vers les marchés arabes et asiatiques, ce qui a eu un impact négatif sur l'économie nationale, se manifestant par une baisse des exportations et une réduction de la contribution des secteurs productifs au produit intérieur, ainsi que par l'interruption du travail dans les secteurs agricole, industriel, commercial et de services concernés.

L'union a appelé les institutions internationales, arabes et onusiennes à agir d'urgence pour rouvrir le poste frontière au commerce sans retard, à augmenter ses heures d'ouverture quotidiennes, ainsi qu'à le rouvrir aux voyageurs les samedis, comme cela se faisait auparavant, tout en soulignant que ce poste frontière est une artère vitale, tant économiquement qu'humainement, indispensable pour la continuité de la production, l'emploi de la main-d'œuvre, la garantie de la sécurité alimentaire et la fourniture de biens aux citoyens à des prix équitables.