Des journaux iraniens critiquent l'absence de leur pays à la conférence de Charm el-Cheikh et Téhéran défend sa position
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Des journaux iraniens critiquent l'absence de leur pays à la conférence de Charm el-Cheikh et Téhéran défend sa position

SadaNews - L'Iran a confirmé, mardi, qu'il n'a pas manqué d'« opportunité » sur la scène diplomatique pour justifier son absence au sommet de Charm el-Cheikh sur Gaza, qui s'est tenu en Égypte et auquel le président américain Donald Trump a participé à la présidence.

De nombreux médias iraniens ont critiqué ces derniers jours la décision de Téhéran de refuser l'invitation de l'Égypte à participer au sommet qui s'est tenu, lundi, dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh.

Ce mardi, le journal réformiste « Shargh » a estimé que l'absence de l'Iran à cet événement montre « un manque d'initiative et une perte d'opportunités » sur le plan de la politique étrangère, selon l'« Agence France-Presse ».

Pour sa part, le journal « Ham Mihan » a rapporté les propos d'un ancien diplomate qui a déclaré que Téhéran aurait dû participer aux négociations, car « la question palestinienne et l'avenir de Gaza sont liés à l'Iran ».

En réponse à cette position, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ismaïl Baqai, a défendu, mardi, la décision de son pays en affirmant que participer à de telles réunions « sans calculs précis » pourrait « nuire à la situation du pays ».

Il a précisé : « Nous avons été attaqués par les États-Unis, d'une manière illégale et criminelle, en juin, alors que le régime sioniste a également joué un rôle dans cet acte, avec un feu vert et une coopération des États-Unis », selon l'agence « Tasnim ».

Washington a participé aux attaques menées par Israël contre l'Iran pour cibler des sites nucléaires au cours de la guerre de 12 jours en juin.

Baqai a déclaré, mardi : « Il est naturel que nous ne participions pas à une réunion présidée par un parti qui se vante d'un tel acte criminel », en référence aux États-Unis.

Les dirigeants des États-Unis, d'Égypte, de Turquie et du Qatar ont signé, lundi, à Charm el-Cheikh, un document d'accord sur Gaza qui a été médié par Donald Trump pour un cessez-le-feu et un échange d'otages et de détenus entre Israël et « Hamas », avec l'engagement envers un « avenir marqué par la paix durable ».