 
            L'Éthiopie inaugure le "Grand barrage de la Renaissance" au milieu des tensions croissantes avec l'Égypte et le Soudan
Économie Sada- L'Éthiopie a officiellement inauguré aujourd'hui, mardi, le Grand barrage de la Renaissance, considéré comme la plus grande installation de production d'énergie hydroélectrique en Afrique, avec un coût dépassant 5 milliards de dollars. Cette ouverture intervient malgré les fortes objections de l'Égypte et du Soudan, qui considèrent le barrage comme une menace directe pour leurs intérêts en matière d'eau.
Le projet, situé sur le cours du Nil Bleu, approfondit les conflits régionaux, notamment avec l'Égypte en aval, qui y voit un danger existentiel pouvant affecter sa part d'eau, surtout en période de sécheresse. Le Caire a toujours rejeté le barrage depuis son lancement en 2011, le considérant comme une violation des accords historiques datant de l'époque coloniale britannique.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a décrit le barrage comme une "opportunité de développement commun", en affirmant que l'électricité produite sera utilisée pour améliorer la vie des citoyens, avec exportation de l'excédent vers les pays voisins. Pour sa part, un conseiller du ministre de l'Eau et de l'Énergie éthiopien a souligné que son pays cherche à rassurer les pays voisins par des négociations sérieuses.
En contrepartie, l'Égypte a insisté sur son droit de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger ses intérêts en matière d'eau, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le porte-parole du ministère, Tamim Khalaf, a également confirmé que Le Caire suit de près les développements du Nil Bleu et n'hésitera pas à défendre les droits de son peuple.
Quant au Soudan, il a appelé à parvenir à un accord légal contraignant concernant les mécanismes de remplissage et d'exploitation du barrage, tout en exprimant sa disposition à bénéficier de l'énergie bon marché et à améliorer la gestion des inondations.
Le Grand barrage de la Renaissance, dont la construction a été lancée avec un budget initial de 4 milliards de dollars, dispose d'une capacité de stockage énorme atteignant 74 milliards de mètres cubes, avec une largeur de 1,8 kilomètre et une hauteur de 145 mètres. Depuis la pose de la première pierre, le projet est devenu le centre d'un conflit géopolitique intense dans la région du bassin du Nil, avec des craintes qu'il ne pave la voie à la construction de barrages supplémentaires en amont du fleuve.
 
            
            
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