
Rapport : Israël prépare des frappes précises contre les Houthis après l'échec de la campagne américaine au Yémen
SadaNews - Suite à l'échec de l'opération militaire américaine contre les Houthis au Yémen, les services de renseignement israéliens, dirigés par "Aman" et le Mossad, ont intensifié leurs efforts pour former une banque d'objectifs élargie visant les infrastructures vitales des Houthis. Ces mouvements se produisent dans un contexte de montée des attaques par missiles et drones lancées du Yémen vers l'intérieur israélien, ce qui a poussé Tel-Aviv à réévaluer sa stratégie de défense et d'attaque, selon les informations du site "Walla" hébreu.
Des sources politiques israéliennes ont confirmé que répondre aux attaques houthistes est devenu une nécessité indéniable, et que l'armée israélienne se prépare à mener une opération qualitative différente dans son approche de la récente campagne américaine, qui n'a pas atteint ses objectifs de limitation des capacités militaires des Houthis.
Le plan israélien repose sur des frappes simultanées ciblant des systèmes de renseignement, des ports stratégiques, des installations industrielles de défense et des centres de commandement houthistes, afin de paralyser largement les capacités du groupe. Des rapports ont révélé une tentative d'assassinat ratée du chef d'état-major des Houthis, Mohammed Abdul Karim al-Ghamari, lors d'une réunion avec des dirigeants de haut niveau.
Les estimations militaires indiquent que les centres de gravité houthistes se trouvent dans des installations souterraines, ce qui complique la tâche de les cibler avec précision, surtout en raison d'un manque d'informations de renseignement complètes sur leurs emplacements. Cependant, les parties politiques estiment que les Houthis sont désormais sous une pression croissante, et que les frappes israéliennes doivent être complexes et globales.
L'opération américaine précédente, nommée "le chevalier hardi", a duré de mars à mai, et a vu plus de mille frappes aériennes ciblant des sites de commandement et de défense aérienne ainsi que des lignes d'approvisionnement. Bien que des centaines de Houthis aient été tués et que des installations et dépôts d'armes aient été détruits, les attaques n'ont pas arrêté le lancement de missiles et de drones, la Washington souffrant également de lourdes pertes, notamment la perte de sept drones et d'un chasseur "F-18".
Cet échec a conduit l'administration américaine à privilégier l'option de la négociation par le biais de médiations régionales, aboutissant à un cessez-le-feu sans impliquer Israël. Selon des sources israéliennes, la faiblesse des résultats de l'opération américaine a affaibli la position du général Michael Kurilla au sein de la Maison Blanche, incitant Israël à adopter une nouvelle approche pour faire face aux Houthis, notamment avec des prévisions d'élargissement des attaques houthistes en cas de déclenchement d'une opération militaire israélienne de grande envergure à Gaza.

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