Proposition américaine mise à jour pour un cessez-le-feu à Gaza

SadaNews - Washington a préparé une proposition mise à jour visant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à la suite des discussions du Hamas avec les médiateurs au Caire et des discussions avec Israël cette semaine, tandis que toutes les parties examinent actuellement un projet de proposition. Des sources américaines et arabes ont décrit la proposition comme une "infrastructure pour briser l'impasse des négociations"; selon ce qu'a rapporté le site "Yisrael Hayom" ce samedi.

La proposition américaine stipule un règlement permanent en plusieurs étapes, commençant par la proposition de l'envoyé au Moyen-Orient, Steve Weitzkopf, et se terminant par un cessez-le-feu à long terme.

L'idée de la version mise à jour de la proposition vise à "éviter de heurter la position israélienne qui insiste actuellement sur la nécessité d'un accord global plutôt que d'une transaction partielle, tout en permettant un cessez-le-feu qui entraînerait la libération d'une partie des prisonniers israéliens en échange d'un arrêt des hostilités"; selon le rapport israélien.

La première phase repose sur la proposition de Weitzkopf avec des modifications mineures, qui stipule la libération de la moitié des prisonniers israéliens vivants et des corps des morts, tandis que, pendant le cessez-le-feu, des négociations seraient engagées sur les conditions de la fin de la guerre, y compris le désarmement du Hamas, l'évacuation de ses dirigeants restants dans la région et le transfert de la responsabilité civile à une entité internationale.

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Le rapport israélien a indiqué que "la nouveauté dans la proposition est de commencer à appliquer l'administration civile internationale pour les habitants de la région pendant la période de cessez-le-feu, avant d'atteindre des accords finaux, ce qui signifie que le Hamas abandonnerait effectivement son contrôle civil au profit d'autres entités, dans le but de sortir les civils de Gaza de l'équation de la guerre et de mettre fin à leur dépendance au Hamas, tout en commençant la reconstruction de la région".

Une source américaine a mentionné que "si les négociations commencent, elles ne se dérouleront peut-être pas au Qatar, et elles seront présentées au Hamas comme une ultime option pour empêcher l'occupation totale de la région par Israël avec toutes les conséquences que cela implique". Ajoutant que "les États-Unis soutiennent pleinement un tel processus si le Hamas refuse".

Cependant, il a également mentionné que ce soutien n'est pas illimité, signalant que le président américain Donald Trump est déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza "dans quelques semaines ou mois au maximum".

La source américaine a également souligné que le timing est critique à ce stade, dans un contexte diplomatique mondial sensible à l'égard d'Israël et aux événements liés à la guerre prévus lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, après que certains pays occidentaux ont annoncé leur intention de reconnaître l'État palestinien et de promouvoir des résolutions internationales pressantes pour mettre fin à la guerre.

La Maison Blanche n'exclut pas qu'un Trump qui a mis fin à trois conflits entre l'Inde et le Pakistan, l'Azerbaïdjan et l'Arménie, la Thaïlande et le Cambodge, visite Israël dans le but de finaliser l'accord ou immédiatement avant la signature, considérant que la guerre à Gaza serait sa dernière mission si sa mission de mettre fin à la guerre en Ukraine réussit; selon ce qu'a rapporté "Yisrael Hayom".

Côté israélien, l'équipe de négociation et les hauts responsables de la sécurité ainsi que le niveau politique doutent du changement apparent dans la position du Hamas, mais la plupart des responsables estiment que si la libération d'au moins la moitié des prisonniers peut être réalisée dans le cadre de la proposition de Weitzkopf ou d'une formule similaire, cela devrait être accepté.

"Yisrael Hayom" a rapporté des propos d'un responsable israélien, indiquant que "l'engagement de l'État couvre tous les otages, donc une proposition par étapes menant à leur libération est meilleure que la seule proposition de Weitzkopf". Cependant, il a exprimé des doutes quant à la volonté du Hamas de respecter les conditions, considérant que "cela dépend de la pression exercée par l'Iran et du degré de conviction de la direction du mouvement que l'armée va réellement vers le contrôle total malgré les dissensions internes en Israël".