Des responsables participant aux négociations remettent un document à Netanyahu indiquant que le Hamas est maintenant prêt à un "accord partiel"

Traduction de SadaNews - Des hauts responsables israéliens participant aux négociations ont remis un document au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu hier (jeudi), indiquant que le Hamas a changé de position par rapport à celles qu'il avait proposées il y a trois semaines, ce qui avait conduit à l'effondrement des discussions, selon des responsables ayant eu connaissance du document.

La chaîne 12 hébraïque a rapporté, selon la traduction de SadaNews, que le document contient une évaluation selon laquelle le Hamas a changé de position et qu'il est maintenant intéressé par un "accord partiel" pour le libération des détenus et un cessez-le-feu à Gaza.

Elle a ajouté : "Le document a été préparé et approuvé par des hauts responsables, et Netanyahu aura du mal à ignorer ses conclusions.

Elle a poursuivi : "Le document a été envoyé à Netanyahu jeudi à la lumière de la nouvelle politique qu'il a mise en place, selon laquelle Israël refuse tout accord partiel et n'acceptera qu'un accord global dans lequel tous les détenus seraient libérés en échange de la fin de la guerre selon les conditions israéliennes."

Les responsables israéliens ont noté que le nouveau document stipule que le Hamas a modifié son approche concernant les positions qu'il a présentées en réponse aux médiateurs il y a environ trois semaines, lesquelles avaient conduit à l'effondrement des négociations, et qu'il est maintenant intéressé à revenir aux négociations pour parvenir à un "accord partiel" selon le plan de Witkoff, qui inclut la libération de 10 détenus israéliens vivants et 18 morts en échange d'un cessez-le-feu de 60 jours et de la libération de prisonniers palestiniens.

Le chef du Mossad, Dadi Barnea, a visité Doha jeudi et a rencontré le Premier ministre qatari pour discuter de l'accord sur les otages et du cessez-le-feu à Gaza.

Une source au fait des détails a rapporté que Barnea a demandé au Premier ministre qatari de clarifier au Hamas que la décision du gouvernement israélien d'occuper la ville de Gaza n'est pas une guerre psychologique ou un stratagème, et que l'armée israélienne prendra des mesures si le Hamas n'accepte pas un accord pour la libération des détenus.

Dans le contexte de l'annonce israélienne et des préparatifs pour l'occupation de la ville de Gaza, des médiateurs en coulisses indiquent que le Hamas, dans leurs discussions avec le mouvement, est prêt à faire preuve de flexibilité et est intéressé à revenir au plan de l'émissaire américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui inclut la libération de 10 détenus vivants en échange d'un cessez-le-feu de 60 jours, y compris des discussions pour mettre fin à la guerre, et le retour attendu du Hamas cette fois-ci est censé être très rapide.

Une délégation qatarie est arrivée aujourd'hui au Caire pour faire avancer les négociations. Les médiateurs transmettent le message que la réponse du Hamas cette fois-ci devrait arriver rapidement - peut-être dès la semaine prochaine.

La chaîne 12 hébraïque a rapporté, selon la traduction de SadaNews, "Si le Hamas accepte un accord partiel, des développements dramatiques sont attendus en Israël, après que Netanyahu ait déclaré qu'aucun autre accord partiel ne sera établi".

Le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, a été très ferme lors de la réunion du gouvernement, déclarant : "Nous devons prendre une décision - soit tout, soit rien".

En revanche, tous les chefs des agences de sécurité israéliennes, y compris le président du Conseil de sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, affirment que c'est une opportunité à ne pas manquer, avec la possibilité de libérer dix détenus vivants et 18 morts.

Le chef d'état-major israélien, le directeur du Mossad et le chef par intérim du service de sécurité intérieure (Shin Bet) s'efforceront de s'assurer que l'accord ne s'effondre pas et atteigne une décision du gouvernement israélien.

Et s'il est effectivement possible d'arriver à un accord partiel, il sera contesté par les ministres israéliens Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, qui pourraient démissionner du gouvernement. En revanche, des ministres du Likoud pourraient soutenir un tel accord qui conduirait à la libération de 28 détenus - vivants et morts.