L'occupation annonce l'assassinat de 4 membres du Hezbollah dans le sud du Liban
SadaNews - Quatre personnes ont été tuées et trois autres blessées lors d'une frappe israélienne visant un véhicule dans la ville de Kfar Rouman, dans le sud du Liban, samedi soir - dimanche, alors que les violations et les attaques israéliennes sur le territoire libanais se sont intensifiées et continuent.
L'agence libanaise a rapporté qu'"un drone israélien a mené vers 22h15, une frappe aérienne avec un missile guidé ciblant un véhicule tout-terrain sur la route du Douha de Kfar Rouman, à la périphérie est de la ville de Kfar Rouman".
Des sources médiatiques libanaises ont indiqué que la frappe a fait plusieurs blessés, et que des équipes de secours sont arrivées sur les lieux pour les transporter vers un hôpital ; avant d'annoncer plus tard le martyre de 4 d'entre eux.
Une source sécuritaire israélienne a déclaré que la cible de la frappe était un membre de l'unité "Radwan" du Hezbollah, selon ce qu'a rapporté la radio de l'armée.
Un survol intensif du drone israélien a été repéré plus tôt samedi soir dans le ciel de la ville de Tyr et des villages de la région, selon l'agence libanaise.
Auparavant, samedi, une personne a été blessée lors d'une frappe israélienne sur la ville de Kfar Sir, dans le district de Nabatiyeh, selon ce qu'a annoncé le ministère libanais de la santé.
L'armée israélienne annonce quotidiennement avoir mené des frappes au Liban, affirmant qu'elles visent des positions et des membres du Hezbollah.
Selon un journal libanais, l'Égypte a proposé cette semaine une initiative pour mettre fin à l'escalade et aux attaques israéliennes, comprenant un cessez-le-feu de plus de 3 mois.
La proposition stipule qu'Israël cessera complètement ses attaques et libérera des centaines de prisonniers libanais de ses prisons, en échange d'un retrait complet du Hezbollah du sud du fleuve Litani.
L'Égypte procédera également à des discussions directes avec la direction du Hezbollah afin d'aboutir à un modèle "politico-sécuritaire" sous parrainage international concernant son armement au nord du fleuve Litani, en échange du retrait de l'armée israélienne des sites encore occupés dans le sud du Liban.
Dans la dernière étape, les frontières terrestres entre le Liban et Israël seront délimitées ; selon la proposition égyptienne soumise à Beyrouth.
Cela survient alors qu'Israël intensifie ses actions au Liban pour faire pression sur les autorités afin de désarmer le Hezbollah, tandis que Washington appelle le Liban à entrer en négociations directes avec les prisonniers pour contenir l'escalade.
L'envoyé américain Thomas Barak a exhorté le Liban, samedi, à mener des négociations directes avec Israël, avertissant qu'il "n'y a pas de temps à perdre pour le Liban, et qu'il doit désarmer rapidement", en référence au Hezbollah, ajoutant "si vous souhaitez faire cela, nous vous aiderons. Et nous ferons pression sur Israël pour qu'il soit raisonnable".
Beyrouth fait face à "la poussée maximale" des pressions israéliennes, américaines et internationales, et se trouve devant un choix entre accepter les conditions que Tel-Aviv et Washington cherchent à imposer, ou "une grande escalade" en cas de rejet, tandis qu'elle examine ses options pour arriver à une position libanaise unifiée ; de son côté, Israël envisage d'intensifier ses attaques au Liban en prétextant que le Hezbollah a réussi à renforcer sa puissance.
Le président libanais Joseph Aoun avait demandé au commandant de l'armée de s'opposer à toute incursion israélienne, suite au martyr d'un employé municipal de balles des forces de l'armée israélienne lors de leur intrusion dans le bâtiment de la municipalité de la ville de Bledah, dans le sud du Liban, jeudi.
Israël a informé l'administration du président américain Donald Trump qu'elle était déterminée à intervenir militairement au Liban, considérant que le plan de l'armée libanaise est lent et inefficace, selon des sources diplomatiques libanaises, qui ont indiqué que Tel-Aviv avait accusé l'armée libanaise de collusion avec le Hezbollah ou d'être en connivence avec lui ; selon ce qu'a rapporté le journal "Al-Mudun" libanais jeudi.
Washington avait dépêché son envoyée au Moyen-Orient Morgan Ortagus, tandis que l'Égypte avait envoyé le chef du renseignement Hassan Rachad, dans le cadre de mouvements jugés "urgents et pressants pour freiner les dangers de la guerre, notamment avec l'escalade israélienne quotidienne" ; selon les mêmes sources.
Israël a exprimé aux deux parties américaine et égyptienne son désir d'élargir les opérations militaires au Liban, tandis que tant Ortagus que Rachad ont demandé à accorder une chance aux efforts diplomatiques, avant de passer à l'élargissement de la guerre.
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