
Manifestations et grèves dans des villes italiennes pour dénoncer le génocide à Gaza
SadaNews - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté aujourd'hui, lundi, dans plusieurs villes italiennes en réponse à l'appel des syndicats à se mobiliser "pour dénoncer le génocide à Gaza" et demander l'imposition de sanctions économiques et diplomatiques contre Israël.
A Rome, plus de 20 000 personnes, dont un grand nombre d'élèves de lycées, se sont rassemblées devant la gare Termini, agitant des drapeaux palestiniens et répétant "Palestine libre".
La circulation de certains trains de métro et de bus a été interrompue en réponse à l'appel des syndicats à une grève générale à Rome.
La grève s'est étendue à plusieurs écoles, administrations publiques et au secteur de la santé.
Michael Angelo, âgé de 17 ans, a déclaré à l'agence de presse française qu'il était venu exprimer sa solidarité avec "un peuple en train d'être exterminé", tandis que Francesca Ticia, âgée de 18 ans, qui participe à une manifestation pour la première fois, a dit que "ce qui se passe (à Gaza) est très important".
Des manifestations ont également eu lieu à Milan, Turin (nord), Florence (centre), Naples, Bari et Palerme (sud).
À Gênes et Livourne (nord-centre), des dockers ont bloqué des quais, selon des agences de presse italiennes.
Raed Salahat, président du Centre européen palestinien d'information, a rapporté que des manifestants dans la banlieue de Florence ont aujourd'hui envahi une usine d'armes en Italie fournissant des armes à l'occupation israélienne, entraînant des affrontements violents avec la police.
Salahat a ajouté - dans des déclarations à Al Jazeera - que de nombreuses villes italiennes ont connu une solidarité populaire et syndicale "imposante et sans précédent" avec la cause palestinienne et la bande de Gaza, précisant que ce jour "est considéré comme un jour de la Palestine par excellence".
Il a déclaré que le nombre de manifestations annoncées dépassait 75.
Salahat a révélé que plus de 230 avocats et juristes italiens avaient signé une déclaration publiée hier, appelant à mettre fin à la coopération militaire avec Israël, la qualifiant de "participation claire à l'extermination et au meurtre", et contraire aux lois internationales et à la constitution italienne.
Cette mobilisation intervient le jour où la France et d'autres pays sont censés reconnaître l'État de Palestine aux Nations Unies, après la reconnaissance par le Royaume-Uni, l'Australie et le Canada dimanche. Mais l'Italie reste encore prudente.
Le gouvernement de Giorgia Meloni, conservateur et idéologiquement proche du président américain Donald Trump, adopte une position prudente sur la guerre à Gaza, bien que la Première ministre ait exprimé à plusieurs reprises sa "préoccupation" concernant les attaques israéliennes.
Le gouvernement dit qu'il ne souhaite pas reconnaître l'État de Palestine "pour l'instant", et il hésite à accepter les sanctions commerciales proposées par l'Union européenne.

Manifestations et grèves dans des villes italiennes pour dénoncer le génocide à Gaza

La sélection de Fayyad Fayyad pour le prix "Ravanas" italien en reconnaissance de son rôle...

Des dizaines de milliers à Vienne réclament l'arrêt du génocide à Gaza et la liberté pour...

L'Union des journalistes norvégiens organise un rassemblement de soutien aux journalistes...

L'Union générale des juristes palestiniens en Europe : Les crimes de l'occupation à Gaza s...

Les drapeaux palestiniens flottent à Helsingborg en Suède en signe de rejet des massacres...

L'Union générale des communautés palestiniennes en Europe salue l'adoption par l'Assemblée...
