
Le ministère iranien des Affaires étrangères : nous réduirons le niveau d'enrichissement de l'uranium si un accord est atteint
SadaNews - Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismail Baqaei, a confirmé que son pays réduira le niveau d'enrichissement de l'uranium à 3,67 %, comme stipulé dans l'accord de 2015, si un nouvel accord nucléaire est atteint.
Dans des déclarations faites au quotidien britannique The Guardian, publiées hier lundi : "Baqaei a souligné que son pays n'acceptera pas les demandes illégales concernant son programme nucléaire".
Concernant la décision de la troïka européenne - Royaume-Uni, France et Allemagne - dans l'accord nucléaire de 2015 d'activer le mécanisme "snapback ", qui pourrait rétablir des sanctions internationales contre l'Iran, Baqaei a déclaré que les Européens faisaient ce que leur ordonnait le président américain Donald Trump, selon ses propres mots, et a averti que "le rôle des Européens diminuera s'ils continuent à agir comme des agents des États-Unis et d'Israël".
Baqaei a fait référence aux attaques menées par Israël contre l'Iran en juin dernier : "D'une certaine manière, tous les pays européens ont ignoré ce qu'Israël a fait, et il est très probable qu'ils aient fourni des informations au régime israélien".
Concernant le projet de loi préparé par le parlement iranien, qui stipule le retrait de l'Iran du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en cas de rétablissement des sanctions internationales, Baqaei a expliqué que le gouvernement ne pouvait constitutionnellement pas empêcher l'application de cette loi, et que la décision de retrait revenait au parlement.
Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont décidé d'activer le mécanisme "snapback" inscrit dans l'accord nucléaire, dont l'application a été suspendue après le retrait des États-Unis en 2018. Depuis le retrait de Washington en 2018 du Plan d'action global connu sous le nom d'accord nucléaire, Trump a imposé lors de son premier mandat une série de sanctions sévères visant à étouffer l'économie iranienne et à limiter l'influence régionale de Téhéran.
En août et septembre 2020, Washington a déposé deux demandes auprès des Nations unies pour activer le mécanisme "snapback" et imposer des sanctions complètes contre l'Iran pour non-respect de l'accord nucléaire.
Le "snapback" est un mécanisme qui permet de rétablir des sanctions internationales contre l'Iran si un État partie à l'accord nucléaire signé entre les cinq grandes puissances du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France) ainsi qu'Allemagne et Iran en 2015 le demande.
Source : The Guardian

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