
Le président d'Irlande : Le génocide de Gaza est une tragédie historique
SadaNews - Le président irlandais Michael D. Higgins a qualifié le génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza de "période tragique de l'histoire du monde et menace directe pour la démocratie", cela dans le contexte d'une vague de condamnations occidentales et mondiales à l'encontre d'Israël, surtout après que les Nations Unies ont officiellement déclaré l'état de famine dans la ville de Gaza.
Dans une interview avec la radio irlandaise, Higgins a souligné qu'Israël cherchait à rompre le lien entre la Cisjordanie et Gaza, avertissant que "un monde sans responsabilité est la menace la plus grave pour la démocratie".
Higgins a également insisté sur la nécessité d'une affirmation mondiale du rôle de l'Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre du génocide qu'il a reconnu être perpétré par Israël à Gaza.
Il a également appelé à activer le chapitre VII de la Charte des Nations Unies pour former une force garantissant l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, même en cas d'utilisation du veto par le Conseil de sécurité.
Parallèlement, l'Australie a connu des manifestations massives où des dizaines de milliers de personnes ont exprimé leur soutien aux Palestiniens et leur opposition au génocide et à la famine à Gaza.
Des organisateurs ont déclaré que plus de 40 manifestations avaient été organisées dans diverses villes, rassemblant environ 350 000 personnes, dont près de 50 000 à Brisbane, tandis que les manifestants scandaient des slogans "Palestine libre" et brandissaient des drapeaux palestiniens.
Ces mouvements populaires interviennent dans un contexte de tensions entre Israël et l'Australie, après que le gouvernement d'Anthony Albanese a annoncé son intention de reconnaître l'État palestinien, ce qui a suscité la colère du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale.
Dans le même contexte, le ministre canadien du développement international, Randeep Sarai, a exprimé son inquiétude face à la propagation de la famine et à l'augmentation des décès parmi les civils, en particulier les enfants, tenant Israël responsable de ce qu'il a qualifié de "réalité dévastatrice" à Gaza.
En ce qui concerne les Pays-Bas, le gouvernement d'affaires courantes a connu plusieurs démissions en protestation contre l'échec d'imposer des sanctions à Israël malgré la poursuite de la guerre de génocide et de famine.

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