Un message de malice de Nadia el-Gendy à Nabila Obeid

SadaNews - Nadia el-Gendy et Nabila Obeid ont mené une carrière artistique riche, marquée par une compétition et un conflit pour occuper la première place et se hisser au sommet des actrices d'Égypte et du monde arabe. Cette compétition n'a pas échappé à la jalousie, l'espionnage et parfois la malice, pour s'approprier la scène.

L'écrivain décédé Mostafa Mohram parle dans ses mémoires "Ma vie au cinéma" d'une des œuvres artistiques qu'il a réalisées avec l'artiste Nabila Obeid, et qui a été témoin du conflit permanent entre les deux. Mohram a produit le film "Samara l'Aînée", sorti en 1992, et réalisé par Nabila Obeid, un film basé sur une histoire de l'écrivain Naguib Mahfouz.

Le film a connu plusieurs crises étranges, à commencer par le droit d'acheter l'histoire de Naguib Mahfouz, après que ce dernier l'ait déjà vendue au Centre national du cinéma. Cependant, le centre s'est rétracté sur ce contrat, permettant à l'écrivain Mostafa Mohram d'obtenir le droit de l'adapter en film et il a payé 10 000 livres égyptiennes à Naguib Mahfouz pour obtenir ce droit.

L'écrivain défunt a révélé qu'à cette époque, Nabila Obeid ressentait de la jalousie envers Madihah Kamel, qui jouait dans le film "Chawader", où elle interprétait le rôle d'une danseuse populaire. Par conséquent, Nabila Obeid a veillé à connaître tous les détails concernant le film de Madihah Kamel, et elle s'est assuré que son nouveau film ne contenait aucun détail semblable à celui de "Chawader".

Nabila Obeid a décidé de faire appel à plusieurs musiciens pour composer la musique du film, ce qui a été contesté par le scénariste et le réalisateur, car la musique représente l'âme du film et doit être réalisée par un seul compositeur pour refléter son esprit. Cependant, Nabila Obeid a persisté dans son choix.

Nabila Obeid a commencé à tourner le film, pour ensuite être surprise d'apprendre que l'histoire de Naguib Mahfouz avait été vendue des années auparavant au producteur Gamal El-Liathy, qui occupait un poste au sein de la chambre de l'industrie cinématographique. Cela a conduit à une autre crise, amenant le producteur Ibrahim Shawki à décider de payer une somme énorme au producteur Gamal El-Liathy, même si ce dernier ne détenait plus les droits après un certain délai selon la loi égyptienne. Cependant, le producteur Ibrahim Shawki a décidé de payer le montant.

Le film a été projeté dans les salles de cinéma, et l'écrivain Mostafa Mohram – comme à son habitude – s'est rendu au cinéma "Miami" pour observer la réaction du public lors de la séance de 10 heures du matin, et y a trouvé l'homme que Nadia el-Gendy avait envoyé pour surveiller les films de Nabila Obeid, afin de lui faire parvenir un rapport sur la réaction du public et les recettes générées par le film.

Il a également trouvé un homme envoyé par Nabila Obeid pour lui fournir un rapport détaillé sur l'interaction du public avec le film et les recettes qu'il rapporte également.

Le film n'a eu que huit semaines d'exploitation en salles, ce qui a causé un effondrement pour Nabila Obeid, qui avait l'habitude de voir ses films rester plus de 20 semaines à l'affiche.

Nabila Obeid n'a trouvé aucune justification à cet échec en dehors du scénario et de la réalisation, ne blâmant pas elle-même. L'écrivain Mostafa Mohram a révélé la réaction de Nadia el-Gendy, qui a laissé un message vocal sur le téléphone fixe de Nabila Obeid via la fonction "Répondeur", disant d'un ton de triomphe : "C'est le premier film... en attendant le second", comme il est rapporté dans les mémoires.