Nouveau procès pour le président sud-coréen destitué concernant une tentative d'imposition de l'état d'urgence
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Nouveau procès pour le président sud-coréen destitué concernant une tentative d'imposition de l'état d'urgence

SadaNews - Le président sud-coréen destitué, Yoon Suk Yeol, a comparu devant un tribunal aujourd'hui (vendredi) pour le début d'un nouveau procès pour des accusations d'entrave à la justice, après des semaines d'absence à un autre procès qui se poursuit concernant une allégation de complot de révolte à travers sa tentative infructueuse d'imposition de l'état d'urgence.

Yoon, âgé de 64 ans, semblait visiblement plus mince et ses cheveux étaient plus grisonnants et courts après plus de deux mois d'absence dans la prison et son refus d'assister au procès depuis début juillet pour des raisons de santé, a rapporté l'agence de presse "Reuters".

Le président précédent, qui était conservateur, fait face à de nouvelles accusations, y compris entrave à la justice résultant de sa tentative d'empêcher les enquêteurs de tenter de l'arrêter en janvier lorsque ses pouvoirs ont été suspendus par une décision parlementaire de sa destitution, cherchant refuge dans le complexe présidentiel.

Les accusations ont été portées par un procureur spécial nommé en juin, dont l'équipe a élargi l'enquête à Yoon et plusieurs anciens responsables gouvernementaux et militaires. Yoon, qui a été destitué de son poste par la Cour constitutionnelle en avril, fait également l'objet d'une enquête par un autre procureur spécial qui a porté des accusations de corruption contre la femme de l'ancien président.

Yoon a nié avoir commis l'une des infractions. Il a déclaré que la déclaration de l'état d'urgence en décembre faisait partie de ses prérogatives en tant que président. Il a rejeté toutes les enquêtes à son encontre comme étant motivées par des raisons politiques. En cas de condamnation sur le nouvel acte d'accusation, la peine peut aller jusqu'à plus de trois ans d'emprisonnement. Yoon fait déjà face à la peine de mort ou à la réclusion à perpétuité s'il est reconnu coupable de révolte.