
Rapport : Les chefs des agences de sécurité israéliennes insistent sur un accord et soutiendront Zamir lors de la session du cabinet
SadaNews - Les chefs des agences de sécurité israéliennes prévoient de demander lors de la session cruciale du cabinet concernant l'occupation de la ville de Gaza, prévue pour ce dimanche prochain, d'initier un accord d'échange de prisonniers; selon ce qu'a rapporté la chaîne 12 israélienne.
La chaîne 12 a rapporté qu'un responsable de la sécurité a déclaré qu'"il aurait été possible de ramener des otages vivants chez eux la semaine dernière", ajoutant que "un accord est sur la table pour lequel Israël a lutté. Il doit être accepté afin de récupérer les otages et d'exploiter le cessez-le-feu pour parvenir à une fin des combats".
Il a souligné que "toute autre décision, en particulier l'hypothèse selon laquelle le Hamas se rendrait si nous entrions (dans la ville) de Gaza, est un pari dangereux au détriment de la vie des otages et des soldats".
Les chefs des agences de sécurité israéliennes soutiennent l'accord approuvé par le Hamas la semaine dernière conformément à la proposition de l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Whitecov, qui est la même que celle demandée par Tel Aviv et qui stipule la libération de 10 prisonniers de Gaza en échange d'un cessez-le-feu de deux mois. Cependant, le cabinet a décidé à la place d'occuper la ville de Gaza et insiste maintenant sur un accord global.
La chaîne 12 a rapporté que tous les chefs des agences de sécurité, y compris le conseiller à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, prévoient de se ranger de manière unie derrière la position du chef d'état-major, Eyal Zamir, en faveur d'un accord. Dans le même temps, ils expriment leur étonnement face à la présence d'une proposition que l'Israël lui-même avait accepté et que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait signée il y a six mois, et pourtant elle n'a pas été discutée ni répondue jusqu'à présent.
Ils ont affirmé qu'Israël devait accepter cet accord et ne pas risquer d'entrer dans la ville de Gaza ; selon leurs dires.
La chaîne 12 a précédemment rapporté qu'il y a une marginalisation croissante de la part de Netanyahu et du ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, à l'égard des agences de sécurité et du cabinet restreint, tandis que des responsables de haut niveau ont déclaré qu'"en dépit des déclarations publiques concernant Gaza, ils ne participent pas aux sessions réelles sur les plans, et que les décisions sont prises loin d'eux", et ils ont indiqué que "ce sentiment est la principale source de tension entre le niveau politique et les agences de sécurité".
Des sources de sécurité de haut niveau ont mentionné que "la source du désaccord entre le chef d'état-major et le Premier ministre et entre les sources de sécurité et le niveau politique ne se limite pas seulement à des visions divergentes sur le plan d'occupation de la ville de Gaza ou sur la proposition d'accord, car le sentiment qu'ils reçoivent de Netanyahu est un sentiment de marginalisation. Le Premier ministre ne nous informe pas des plans qui dépassent les déclarations publiques concernant Gaza".
Par ailleurs, les agences de sécurité suivent de près les sessions en cours à Washington, où Dermer mène au nom de Netanyahu des discussions sur un accord d'échange de prisonniers et le lendemain de la fin de la guerre à Gaza, et elles ont exprimé leurs craintes que ces discussions ne durent longtemps, avertissant que les prisonniers n'ont pas le temps d'attendre les décisions politiques; selon la chaîne 12.
Israël suspendra le largage d'aide sur la ville de Gaza dans les prochains jours
Israël prévoit de suspendre les opérations de largage d'aide humanitaire par voie aérienne sur la ville de Gaza dans les jours à venir, et de réduire l'entrée de l'aide dans le nord de la bande; selon ce qu'a rapporté l'Autorité de diffusion israélienne "Kan 11" vendredi soir.
Cela intervient comme un moyen de pression d'Israël pour évacuer plus de 800 000 Palestiniens de la population de la ville de Gaza, les forçant à se déplacer de force vers le sud de la bande en préparation pour son occupation.
Précédemment, l'armée israélienne avait annoncé qu'à partir de dix heures du matin vendredi, ce qu'elle a appelé "le cessez-le-feu tactique local" dans la ville de Gaza ne serait pas en vigueur, le qualifiant de "zone de combat dangereuse", cela selon les directives du niveau politique.

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