Mariam El Gendy : mon personnage dans « Ce que vous voyez n'est pas ce qu'il paraît » m'a redécouverte
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Mariam El Gendy : mon personnage dans « Ce que vous voyez n'est pas ce qu'il paraît » m'a redécouverte

SadaNews - L'artiste Mariam El Gendy est l'une des jeunes figures qui ont tracé leur chemin d'un pas assuré dans la dramaturgie égyptienne, sans s'appuyer sur sa famille artistique, ayant imposé sa présence dans plusieurs œuvres télévisées et cinématographiques ces dernières années, notamment dans la dramaturgie du Ramadan, et ayant joué aux côtés de nombreux stars.

Et malgré la brièveté de son parcours artistique jusqu'à présent, elle a attiré l'attention par sa capacité à incarner des personnages variés porteurs de dimensions humaines complexes, ce qui en fait l'un des noms montants les plus remarqués et auxquels les critiques prédisent un avenir prometteur sur la scène artistique.

Dans sa dernière apparition, l'artiste Mariam El Gendy a raconté à "Al Arabiya.net" sa participation à la série « Ce que vous voyez n'est pas ce qu'il paraît », diffusée sur la plateforme "Shahid", et la raison de son attrait pour ce projet. Elle a aussi évoqué le personnage de « Mariam » qu'elle incarne, les difficultés auxquelles elle a été confrontée, la préparation du rôle et les entraînements suivis, et a révélé les coulisses de la série ainsi que sa relation avec son collègue, l'acteur Ahmed Khaled Saleh, et le réalisateur Gamal Khazim.

Une vraie plus-value pour mon parcours

Mariam El Gendy a déclaré que sa participation à la série « Ce que vous voyez n'est pas ce qu'il paraît » et à l'épisode « Flash Back » constituait une expérience différente qui a représenté une véritable plus-value pour sa carrière, car ce rôle est totalement différent de ce qu'elle a proposé auparavant dans ses précédentes réalisations.

Elle a expliqué que le seul titre avait suffi à la provoquer et à éveiller sa curiosité, affirmant que l'expression « Ce que vous voyez n'est pas ce qu'il paraît » n'est pas seulement le titre d'une série, mais reflète une réalité que nous vivons tous, où l'apparent n'est pas toujours la vérité. Lorsqu'elle a lu le scénario, elle en a été attirée, tout comme par le personnage qu'elle devait incarner, et elle a accepté immédiatement.

Elle a ajouté que sa participation à l'épisode « Flash Back » résultait de son profond attachement au personnage de « Mariam » qu'elle y interprète, le décrivant comme très riche et plein de contradictions : mêlant danse, peinture et vie familiale tout en exprimant à la fois délicatesse, force et fragilité. Elle a indiqué que la lecture d'une seule scène du texte lui avait suffi pour lui donner l'impulsion d'accepter de tenter l'expérience.

Préparations particulières pour le rôle

El Gendy a expliqué que le rôle exigeait une préparation particulière tant au niveau corporel que spirituel : elle a suivi des entraînements intensifs en danse avec un coach spécialisé et a cherché à se rapprocher de l'expérience des peintres pour comprendre leur rapport aux couleurs et aux tableaux. Elle a insisté sur le fait que la danse dans l'œuvre n'était pas un simple numéro, mais un langage parallèle aux mots, exprimant des émotions intérieures parfois difficiles à traduire par le dialogue.

Elle a indiqué que les coulisses offraient une atmosphère agréable et bienveillante, car elle a partagé de nombreuses scènes avec l'acteur Ahmed Khaled Saleh, « c'est un acteur merveilleux et agréable dans son comportement », affirmant que sa présence face à la caméra crée une énergie positive qui l'aide à incarner son rôle avec plus de sincérité. Elle a également loué le réalisateur Gamal Khazim, qui a été précis dans ses indications et a veillé à ce que chaque acteur préserve la singularité du personnage qu'il interprète, sans perdre l'harmonie avec l'esprit de l'histoire.

El Gendy a confirmé que l'expérience avait été également riche au niveau de la production, la société de production ayant offert un cadre de travail professionnel donnant aux acteurs la confiance et le soutien nécessaires pour donner le meilleur d'eux-mêmes. Elle a ajouté que travailler dans le cadre de sept histoires différentes au sein d'une même série apporte une diversité visuelle et dramatique qui maintient le spectateur dans un état d'enthousiasme constant, loin de la monotonie et de la répétition.

Elle a estimé que « Flash Back » n'était pas seulement une œuvre dramatique, mais une fenêtre sur de profondes réflexions humaines, posant des questions sur le passé qui hante l'individu et sur les images qui peuvent tromper l'œil mais finissent par dévoiler le cœur. Elle souhaite que le public retrouve dans le personnage de « Mariam » une part d'eux-mêmes, et que « les messages de l'œuvre parviennent comme elle les a ressentis personnellement ».