Un détenu meurt de ses blessures causées par les balles de l'occupation à Hébron

Sada News - Le détenu Musab Abdel Moneim Al-Aida est décédé aujourd'hui, lundi, des suites de ses blessures graves causées par les balles de l'occupation israélienne, jeudi dernier, au centre de la ville de Hébron.

La Commission générale des affaires civiles a informé le ministère de la Santé du décès du jeune Al-Aida (20 ans) des suites de blessures graves qu'il a subies par balles de l'occupation, jeudi dernier, dans la région de Tel Rumeida au centre de la ville de Hébron.

Les forces d'occupation stationnées au poste militaire de la région de Tel Rumeida ont tiré des balles réelles en direction du jeune Al-Aida, le blessant gravement, avant de l'arrêter alors qu'il était blessé.

La Commission des affaires des prisonniers et des libérés, ainsi que le Club des prisonniers palestiniens, ont déclaré que la Commission générale des affaires civiles les avait informés du décès du détenu blessé Musab Al-Aida de Hébron à l'hôpital "Shaare Zedek" israélien, et que la direction de l'hôpital avait également informé sa famille, après plusieurs jours de son blessure par les balles des forces d'occupation dans la région de Tel Rumeida à Hébron et son arrestation ultérieure, et qu'une audience de prolongation de sa détention avait eu lieu hier à "Ofer", malgré ses blessures graves.

Les deux institutions ont précisé, dans un communiqué commun, que le martyr Al-Aida avait été victime d'un crime de tir par les forces d'occupation jeudi dernier, le 21 août 2025, dans le but de l'exécuter sommairement, comme cela a été le cas pour de nombreux martyrs, avant qu'il ne soit révélé par la suite qu'il était détenu et retenu à l'hôpital "Shaare Zedek".

Ils ont ajouté que le crime du martyr Al-Aida s'ajoute au dossier du système de sauvagerie israélien qui a pratiqué, et continue de pratiquer, toutes les formes de crimes, notamment les exécutions sommaires qui ont atteint leur paroxysme avec la poursuite de la guerre d'extermination depuis près de deux ans.

Le communiqué a souligné que l'augmentation du nombre de martyrs parmi les prisonniers et les détenus de manière sans précédent dans le cadre de la guerre d'extermination confirme à nouveau que le système d'occupation poursuit sa sauvagerie et cible l'existence palestinienne par toutes les politiques, méthodes et outils, en tête desquels se trouve le système des prisons qui a mobilisé tout ce qu'il avait pour tuer des dizaines de prisonniers et de détenus, si bien qu'il ne se passe plus un mois sans qu'un nouveau nom ne soit ajouté à la liste des martyrs du mouvement des prisonniers.

Le communiqué a ajouté qu'avec la poursuite des crimes à l'intérieur des prisons, le nombre de martyrs est certainement appelé à augmenter en raison de la détention de milliers de prisonniers et de détenus dans des conditions dépourvues des éléments de base de la vie, et de leur exposition quotidienne à des crimes systématiques, parmi lesquels : la torture, la famine, les agressions sous toutes leurs formes, les crimes médicaux, les agressions sexuelles, et l'imposition de conditions qui mènent délibérément à des maladies graves et contagieuses, notamment la gale (scabiose), en plus des politiques de vol et de privation sans précédent dans leur intensité.

Avec le décès du détenu blessé Al-Aida, le nombre de martyrs parmi les prisonniers et les détenus depuis le début de l'extermination s'élève à (77) martyrs, et ce ne sont que ceux dont les identités sont connues dans le cadre de la poursuite du crime de disparition forcée. Cette phase de l'histoire du mouvement des prisonniers et de notre peuple palestinien est la plus sanglante, avec un nombre de martyrs du mouvement des prisonniers dont les identités ont été documentées depuis 1967 jusqu'à aujourd'hui s'élevant à (314) martyrs, selon les données officielles émises par les institutions de droits humains. Ainsi, le nombre de corps des martyrs prisonniers retenus par l'occupation a atteint (85), dont (74) après le début de l'extermination.

La Commission des prisonniers et le Club des prisonniers ont tenu les autorités d'occupation pleinement responsables du décès du détenu Al-Aida, et ont renouvelé leurs demandes à la communauté internationale de prendre des décisions efficaces pour tenir les dirigeants de l'occupation responsables des crimes de guerre commis contre notre peuple, d'imposer des sanctions claires qui isolent l'occupation au niveau international, de redonner à la communauté des droits humains son rôle fondamental pour lequel elle a été créée, et de mettre fin à l'état d'immunité exceptionnelle dont bénéficie encore l'occupation comme si elle était au-dessus de la loi et de la responsabilité.